Le ministre du Travail, de l’emploi, et de la sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a affirmé hier, à Alger, que l’amélioration du secteur de la sécurité sociale passe par la formation des cadres, afin d’assurer un service de qualité au niveau des caisses nationales. Intervenant en marge du lancement des activités de l’école supérieure de la sécurité sociale d’Alger, le ministre a mis l’accent sur la nécessité d’avoir des mécanismes qui, «apportent un plus et permettent aux diplômés de cette école de maitriser les mécanismes de la sécurité sociale et de les améliorer, car le domaine de la sécurité sociale a besoin de plus de formation». Et d’ajouter : «les cadres de toutes les caisses nationales d’assurances vont avoir des formations qui leur donnent plus de capacités afin de maîtriser l’outil de gestion au niveau de ces caisses-là». Dans ce sillage, le ministre a souligné que le projet de création de l’école supérieure de la sécurité sociale constitue un instrument stratégique de formation et de développement de la ressource humaine dans le domaine de la protection sociale. «Cette école doit former des étudiants qui seront avec des diplômes master reconnus au niveau national et international», a-t-il fait savoir. Cette école est destinée à être érigée, en vertu de l’accord connu entre le gouvernement algérien et l’Organisation internationale du travail, signé le 14 juin 2013, en un établissement de formation d’excellence dans le domaine de la protection sociale ouvert aux pays de l’union du Maghreb Arabe et d’Afrique. En effet, en vertu de l’accord avec l’OIT, 25% des places pédagogiques et des places d’hébergement et de restauration universitaires de l’école seront réservées aux étudiants des pays de l’union du Maghreb Arabe et les pays africains, soit six places pédagogiques par Master. Pour l’année universitaire 2014-2015, les activités de l’école seront domiciliées provisoirement au niveau de l’institut national de formation supérieure paramédicale sise à Hussein Dey, où seront dispensées les formations des trois premiers masters, à savoir la spécialité juridique, le management et l’actuariat. «A partir de la rentrée universitaire 2015-2016, les étudiants rejoindront le siège de cette école située dans la banlieue d’Alger, dans la localité de Ben-Aknoun. Sa capacité est de 400 places pédagogiques, dont 125 places pour la formation supérieure réparties entre les cinq master et 150 pour la formation continue», a indiqué le ministre. Ce dernier n’a pas manqué de souligner que cette école a été dotée pour son année d’ouverture d’un budget de fonctionnement de plus de 200 millions de dinars, «dont environ 50% au titre de subvention de l’Etat et 50% au titre de la contribution des organismes de sécurité sociale.
Samira Saïdj