La reprise des cours au niveau de cette école du premier cycle s’est effectuée dans les mêmes conditions que celles des années précédentes.
Les mêmes contraintes attendent, toujours, d’être prises en charge, à l’image de : la cour non aménagée qui offre le reflet d’un terrain à vaquer, de la voie d’accès, de quelques 300m de longueur, non revêtue que la moindre chute de pluie transforme en bourbier impraticable pour les jeunes écoliers, qui la franchissent péniblement en étant, lourdement, chargé de leurs cartables. Un mur de clôture du côté sud, mitoyen d’une oliveraie d’à peine 02m de hauteur, nécessite une opération de surélévation pour empêcher les cailloux lancés par des délinquants fréquentant ces lieux, comme en témoignent les amas de pierres retrouvés sur la toiture en dalle et les vitres brisées des fenêtres des classes de l’étage supérieur, pas encore remplacées depuis l’année dernière. La rupture d’alimentation en AEP, dont l’approvisionnement se fait par citernes d’où un rationnement drastique en eau, a été enregistrée. Sur le volet fonctionnement, cette école qui accueille 100 élèves cette année a dû se séparer de la classe du préscolaire, à cause de l’exiguïté. En guise de cuisine et de réfectoire, c’est tout bonnement le logement de fonction qu’on a transformé en cantine. Les petits écoliers, contraints de manger à tour de rôle, doivent patienter, longtemps, avant d’accéder à la petite salle ne pouvant accueillir plus de 20 enfants à la fois. L’ancienne cantine, ayant été cédée au détachement de l’ex garde communale qui l’a libérée après sa dissolution en 2012, pose un sérieux problème sachant qu’elle a été transformée en un lieu de rendez-vous pour les délinquants de cette importante agglomération, qui s’adonnent à toutes les activités nuisibles. Sans oublier toutes sortes d’ordures entassées à l’intérieur des salles qui pourrissent et embaument désagréablement cet établissement. Cela ajouté à la peur provoquée par la présence de ces voyous parmi le corps enseignant qui compte, en sa totalité que des femmes. Le seul homme de cette école, isolée et non protégée, est le gardien qui ne range aucun effort pour éloigner ces «ratés» rôdant, même de jour, autour de l’établissement. Un cas relaté dans ces même colonnes, l’année précédente a fait réagir le maire et le chef de la daïra qui ont tenu une réunion avec les parents d’élèves, en octobre 2013, durant laquelle les services techniques ont été chargé d’établir une fiche technique pour une extension en surélévation, mais aussi, inscrire une opération de réhabilitation du siège de la garde communale pour son utilisation. Rien n’a été malheureusement, entrepris à ce jour. Une fois de plus, les parents d’élèves haussent le ton et dénoncent le retard enregistré pour la prise en charge de toutes ces contraintes qui défigurent ce lieu du savoir. Rappelons que ces mêmes parents ont organisé un volontariat d’envergure lors des vacances de l’été 2013 pour procéder au ravalement des façades intérieures et extérieures de cette école. Une opération qu’ils ont financée eux même après une quête d’argent et dont le reste a été utilisé pour l’achat d’une citerne à eau qu’ils ont offert à l’établissement.
Oulaid Soualah