De nombreux citoyens de la commune de M’Kira n’ont pas hésité à nous approcher afin de nous signaler l’arrêt de la réalisation des gabions, d’autant plus que nous avions rapporté, dans nos éditions précédentes et en temps opportun, le bilan des dégâts causés par les intempéries de 2012, tant sur les habitations dans certains villages, mais surtout, sur l’état des chemins qui avaient connu, pour la plupart dans ces zones montagneuses, des affaissements et des effondrements.
Dans l’une de nos éditions de février dernier, nous avions signalé que pas moins de dix sept gabions avaient été réalisés à travers la localité. Cependant, cette opération, qui avait été bien entamée, a été interrompue bien avant cet été. «Il est vrai que plusieurs gabions avaient été réalisés, mais il en reste d’autres, de surcroît ,qui avaient connu une entame, notamment, dans notre village «Zaibat»,situé à trois(3)kilomètres à l’Ouest du chef-lieu de commune et dont le chemin le traversant et allant jusqu’à la basse M’Kira et la RN 68, connaît, quotidiennement, un important trafic routier avec, notamment, le passage de nombreux camions de grand tonnage», nous confieront ces villageois rencontrés au café maure, à quelques centaines de mètres du lieu de l’affaissement devenu une menace, tant pour les automobilistes que pour les piétons qui risquent de chuter dans se ravin artificiel, d’autant plus que l’hiver approche, ce qui pourrait aggraver, davantage, la situation. Par ailleurs, l’entrepreneur, chargé des opérations, avait préparé des tas de grosses pierres, des amas de gravier et de sable au bord de la chaussée pour épargner les automobilistes, empruntant ce chemin étroit, des dangers. Comme nous l’avions déjà signalé l’affaissement du terrain, situé juste en amont du collège «base4» à Akharrouche Oufella, à environ 2kms à l’Ouest de Tighilt Bougueni, chef-lieu de la commune de M’Kira, continue de susciter, à ce jour, les inquiétudes des parents d’élèves et des enseignants dudit établissement, alors que celui du chemin de Taka ne connaît pas, non plus, son épilogue.
Essaid Mouas

