Un accident mortel a eu lieu, vendredi dernier, aux environs de quatorze heures trente minutes à la sortie du chef-lieu d’Ait Yahia Moussa sur la RN 25, reliant cette localité à Tizi-Ouzou. C’est dans un endroit rétréci, où la muraille de protection démolie depuis longtemps, qu’un véhicule, de marque Renault Clio, a chuté dans le ravin. Bilan: un personne, répondant aux initiales B.I âgée de vingt-six ans, décédée sur le coup et deux blessés. Le corps de la victime a été évacué par les éléments de la Protection civile de Draâ El-Mizan à la morgue de l’hôpital Krim Belkacem, ainsi que l’un des blessés. Quant au deuxième, il a été évacué au CHU Neddir Mohamed de Tizi-Ouzou eu égard à ses blessures, car il souffrait de sa colonne vertébrale. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour déterminer les causes exactes de cet accident tragique. Rappelons qu’au mois de Ramadhan dernier, cinq personnes ont été blessées dans un accident survenu au même endroit. La RN 25 a été certes, restaurée et tous les points dangereux sont, pratiquement, signalés par une nouvelle signalisation et que des parapets ont été installés pour éviter la projection de véhicules dans l’oued en cas de dérapage ou autres accidents, mais il faut insister sur le fait que certains chauffards continuent à ne pas respecter ni le code de la route, ni, encore moins, les panneaux de signalisation. Pour les usagers de cet axe routier, il faudrait remplir, le plus vite possible, les accotements, dont certains se trouvent à plus de cinquante centimètres de hauteur des fossés, ce qui constitue un risque en cas de dérapage. D’autre part, d’autres automobilistes, arrivés sur les lieux du drame, n’ont pas hésité à pointer du doigt les embouteillages provoqués au niveau du lieu-dit » La Casse ». «Il faudrait qu’un barrage de contrôle soit implanté à cet endroit pour empêcher l’anarchie qui y règne. Quand quelqu’un est retenu, plus de deux heures, au niveau de ce point, il ne lèvera pas le pied de l’accélérateur pour rattraper le retard. Cela provoque des accidents», insistera une source locale à Ait Yahia Moussa, qui nous rappellera que ce problème des embouteillages est posé aux autorités, depuis plus de trois ans, mais en vain.
Amar Ouramdane