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Un quartier aux mille maux

Les résidents du quartier des 50 logements, du chef-lieu de la commune de Haizer, au nord de la wilaya de Bouira, vivent dans la tourmente. L’association du quartier dresse l’état déplorable des conditions de vie des citoyens. Le problème de l’hygiène se pose toujours et de manière accrue, particulièrement, dans certains blocs, où les riverains ne cessent de réclamer que la collecte des ordures soit faite quotidiennement. «Au niveau de notre quartier, c’est l’anarchie totale. Les règles sociales au même titre que le sens de responsabilité ont disparu. A titre d’exemple, le projet de réhabilitation de la route du quartier, qui a été inscrit depuis plusieurs années par les services de la wilaya, tarde toujours à être concrétisé sans savoir pour quelles raisons !», nous dira le président de l’association du quartier, M. Aziz Akli. Les chaussées dudit quartier n’ont, jamais, été bitumées et sont complètement dégradées, avec des crevasses qui se transforment en flaques d’eau lors de la période des pluies. Notre interlocuteur affirme que depuis la «création» du quartier en 2002, aucune action n’a été initiée par l’APC afin de le doter de commodités. «Notre quartier est dépourvu de toutes commodités, à commencer par l’absence d’éclairage public, la défaillance du ramassage d’ordure,… Nous sommes, aussi, confrontés au danger permanant de sangliers, qui s’aventurent jusqu’à l’intérieur des bâtiments durant les nuits ! Pire encore, nous sommes, gravement, exposés à un grand climat d’insécurité à cause de cette situation», se désole notre interlocuteur, selon lequel, plusieurs correspondances ont été adressées aux responsables locaux pour l’amélioration de leurs conditions de vie, mais en vain. «Une bonne dizaine de correspondances et de requêtes ont été adressées aux différents responsables locaux, mais sans aucun résultat. Ces derniers se contentent de nous submerger de promesses, qu’ils n’ont jamais tenues !», ajouteront-ils. Cette situation appelle, donc, à une véritable prise en charge de ce quartier par les autorités locales.

O.K.

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