Revoilà les embouteillages !

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Les embouteillages monstres qu’on croyait disparus à jamais suite à l’élargissement de la chaussée et la réalisation de deux voies qui ont fluidifié la circulation durant six mois environ reprennent de plus belle sur le tronçon de la route nationale 26 traversant la ville d’Akbou.

Cette situation est due au lancement de travaux de remise en l’état des conduites d’eau et d’assainissement ou parfois une seule voie est laissée à la circulation automobile, a-t-on constaté. Lundi passé jour du marché hebdomadaire dans cette ville, un embouteillage immense touchant les deux sens formant deux file dépassant plus d’un kilomètre a désorienté complètement  les automobilistes qui ont fait des heures sous une chaleur torride pour une bagatelle distance de trois kilomètres. « Les autorités de cette ville savent que la circulation est dense sur ce tronçon durant la journée, pourquoi donc ne prennent-elles pas le soin d’obliger l’entreprise à travailler de nuit pour éviter de tels embouteillages. Je suis un habitué sur cette route, on a été soulagé pendant six mois ou on passait sans interruption aucune sur ce tronçon. Vivement la fin des travaux pour en finir avec les encombrements », a fait savoir un chauffeur de bus de longue distance, assurant la déserte Jijel-Alger.

La ville croule sous les ordures

Un autre point noir ternit l’image de marque de la ville d’Akbou. Il s’agit du problème d’enlèvement des ordures ménagères que l’APC n’arrive pas à résoudre malgré l’intervention de monsieur le wali de Béjaia qui a tenté de mettre fin à ce problème épineux qui empoisonne la vie des citadins dans la cité. Là où la vue se pose elle est agressée par un amas d’ordures ou aucune cité et aucun coin de rue ne sont épargnés dans la ville d’Akbou. En effet, le wali en personne à donner des garanties quand à la fermeture définitive de cette décharge controversée dans un délai qui ne dépasserait pas six mois, le temps qu’un centre d’enfouissement technique soit réalisé et malgré cela le pourrissement qui ne profite à personne perdure. Un terrain vaste semble être trouvé chez un particulier qui est prêt à le vendre à la commune et l’APC d’Akbou semble aussi prête à débloquer une somme importante pour la réalisation d’un centre d’enfouissement technique. Tous les ingrédients matériels semblent être réunis et il en reste donc que la volonté des hommes et c’est elle qui manque le plus apparemment. Ou sont-ils donc les sages d’antan qui résolvent des conflits grandioses ?

L. Beddar

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