Les habitants de D'Hous exaspérés

Partager

Tout comme de nombreux villages de la commune, D'Hous n'échappe pas au manque d'eau.

Selon des villageois, de nombreuses réclamations ont été faites aux autorités, mais en vain. «Nous vivons un grand problème. D’ailleurs, nous avons passé l’un des étés des plus difficiles en matière d’alimentation en eau potable. Même l’eau de nos puits ne suffit plus. Elle est menacée par ces quantités d’eaux usées déversées, quotidiennement, dans l’oued», nous apprendra l’un de ces villageois. Dans cet ordre d’idée, le comité de village compte passer aux actions de rue si des solutions ne seront pas trouvées à ce problème épineux. Avant de contester de manière plus forte, les représentants du village ont préféré donner un ultimatum aux responsables. Dans un écrit (dont nous détenons une copie) destiné à l’APC, à la daïra, à la sûreté de daïra et au chef divisionnaire de l’hydraulique, on peut lire: «Suite à nos nombreuses réclamations relatives au problème de l’eau, dont nous bénéficions une fois par semaine, avec un débit faible, qui n’ont pas été prises en charge, nous avons le regret de vous informer que notre comité de village a décidé de fermer l’APC et la station monobloc, à compter du premier octobre et ce, pour une durée indéterminée». Tous les habitants sont unanimes à confirmer que leurs robinets sont souvent à sec. «Parfois, nous ouvrons nos robinets et seules quelques gouttes y coulent. Puis, il faudra attendre une semaine dans l’espoir de voir encore quelques litres. C’est, vraiment, un calvaire. Je vous assure que l’argent que j’ai dépensé pour l’eau, durant cet été dépasse, de loin, les dépenses de mon foyer», nous déclarera un habitant non loin de la station monobloc, placée devant le barrage comme solution d’appoint dans le cas où le pompage d’eau manquerait à partir du barrage de Koudiat Acerdoune. C’est dire que le problème d’alimentation en eau potable n’est pas encore réglé de ce côté là. Les rédacteurs du document souhaitent que cet avis serve aux responsables afin de trouver une solution urgente, avant l’expiration du délai de dix jours qui leur ont été accordés. «C’est suffisant pour nos responsables de répondre à notre doléance s’ils ne veulent pas que la situation devienne fâcheuse et engendre des conséquences sur le fonctionnement des autres services», conclura un membre du comité de village.

Amar Ouramdane

Partager