à la veille de la saison des pluies, et alors que les services de la météorologie annoncent des baisses de températures et une dégradation du temps, dans les prochains jours, la région est-elle prête à y faire face ? La réponse est non, puisque rien n’a encore été fait, à travers la wilaya de Tizi-Ouzou, pour parer aux éventuelles intempéries qui ont de tout temps fait des dégâts, plus ou moins graves, dans les différentes localités. On a en effet remarqué ces dernières années, qu’il suffisait que les pluies commencent à tomber pour que les eaux submergent les routes et les boulevards les rendant impraticables pour les piétons et les automobilistes. C’est notamment le cas au chef-lieu de la wilaya qui se transforme, à chaque averse, en piscine à ciel ouvert. Et cette année encore, l’hiver qui se profile à l’horizon risque de provoquer les mêmes dégâts si ce n’est plus. Tizi-Ouzou risque de connaître les mêmes inondations que celles enregistrées les années précédentes, dans la mesure où aucune amélioration n’a été enregistrée dans le réseau d’évacuation des eaux pluviales. En effet, très peu d’ouvrages ont été réalisés. Pire encore, si par le passé l’on assistait au nettoyage des fossés et des caniveaux, à la veille de l’arrivée de l’hiver, force est de constater que peu d’efforts ont été déployés cette année, pour affronter d’éventuelles intempéries. Aucune opération de débouchage des regards et autres avaloirs n’a été signalée. Pourtant, l’urgence se fait sentir. Et les habitants du chef-lieu de la wilaya appréhendent déjà les chutes de premières pluies annoncées. Celles-ci sont devenues synonymes d’énormes désagréments pour les usagers automobilistes et même piétons. Les véhicules sont à chaque fois bloqués dans d’énormes bouchons, sur plusieurs kilomètres, à cause de véritables lacs qui se forment en pleine agglomération. Les citoyens espéraient, comme chaque année, que des efforts soient faits par les autorités compétentes, notamment au niveau des points noirs, où les inondations sont récurrentes. Mais rien n’a été fait. Pour ne citer que deux endroits, il y a l’entrée Est de la ville des genêts qui devient un véritable cauchemar pour les automobilistes. Un véritable étang se forme, à chaque tombée de pluies, au niveau de l’Habitat, rendant la circulation périlleuse. Le boulevard Krim Belkacem, de l’autre côté du pont de la Tour, n’est jamais épargné non plus. Les flots envahissent la chaussée et les trottoirs, rendant cet axe impraticable. C’est à se demander pourquoi des mesures tardent à être prises pour éviter de telles situations.
T. C.
