Bâtie sur un terrain instable, l’école primaire Boukrif Hocine de Zouzamen, dans le périphérie Est du chef-lieu de la commune de M’Chedallah, affiche un état de délabrement qui donne des sueurs froides avec quelques infrastructures qui menacent carrément ruine, à l’image de la cantine qui risque de s’effondrer au moindre changement climatique.
Ceci à cause d’un mouvement du sol sur lequel repose sa base à l’origine de l’apparition de larges fissures sur l’ensemble des murs porteurs et des cloisons. Des fissures qui s’élargissent sans arrêt pour finir en brèches à travers lesquelles s’infiltre la lumière du jour au point ou le responsable de l’établissement a décidé de sa fermeture par mesure de sécurité pénalisant ainsi les 170 élèves qui viennent de plusieurs agglomérations tel que Avaali, Thaaricht Bouchen, la nouvelle ville et aussi de Raffour dont la plus proche est situé a 03 Km. Sur les lieux, nous avions pus constater de visu que même le carrelage tout cabossé est parcouru de fissures peu rassurantes au même titre que tout les pourtours extérieurs du sol qui affichent des affaissements de terrain. Un inquiétant mouvement du sol qui s’est aussi répercuté sur le bloc pédagogique de six classes réalisé en R+1 dont les murs affichent les mêmes fissures y compris sur son ossature avec des piliers dangereusement fragilisé et des morceaux de béton qui se détachent des ceintures ce qui est sans doute du au nom respect du dosage du ciment et la mauvaise qualité du sable. Les requêtes adressées a la tutelle et les services techniques par le président de l’APC et le responsable de cette école feront réagir le chef de Daïra qui s’est rendu sur les lieux en compagnie d’une commission technique locale au même titre qu’un représentant du centre technique des constructions (CTC) sans pour autant qu’un quelconque procès verbal de constatation ne soit établit apprend-on sur place ni tout autre opération de consolidation des murs terriblement fragilisés ne soit entreprise, cela après un mois de la reprise des cours dans des conditions alarmantes. Cela concernant l’infrastructure quand a son environnement, sa dégradation s’affiche d’une autre manière avec des amoncellements d’ordures a proximité de l’entrée principale et le long de l’unique voie d’accès qui donne sur l’établissement a coté d’autres amas de canettes de bières vides qui jonchent les terrain vagues mitoyens de l’école. Des espaces fréquentés par des délinquants comme en témoignent ces amoncellements d’emballage d’alcool et les alignés des vitres brisées de la salle omnisport qui affiche elle aussi des dégradations forts apparentes Il est utile de rappeler que cet établissement sinistré est opérationnel depuis 1989, il accueille cette année pas moins de 170 élèves dont une classes du préscolaire avec un effectif de 08 enseignants, une infrastructure qui doit être prise en charge en urgence avant l’arrivée des grandes perturbations climatiques de l’hiver qui commenceront a partir de la mi-octobre sans quoi l’on s’achemine automatiquement vers sa fermeture, les parents dont la majorité sont issus des couches sociales défavorisées lancent un présent appel aux pouvoirs publics pour y remédier a cette angoissante situation, c’est un établissement qui constitue un point noir qui doit bénéficier d’une priorité absolue, il s’agit de la sécurité des petits enfants exposés a un danger apparent.
Oulaid Soualah