Comme à l’accoutumée, dès que l’Aïd s’approche, les commerçants retrouvent leurs réflexes habituels et affichent leur « fidélité » à l’égard de leurs clients respectifs. Ainsi, jeudi dernier, le marché couvert de la ville de Bouira a connu une affluence sans précédent et était plein comme un œuf au point qu’il n’est pas facile de se faire un passage pour faire les emplettes. A sa périphérie, les automobilistes ont eu tout le mal du monde pour trouver un lieu de stationnement. C’est l’occasion que les commerçants ont saisie pour écouler leurs marchandises aux prix voulus. La pomme de terre a purement doublé son prix pour être proposée à 80DA. Le haricot vert, lui aussi, voit son prix prendre l’ascenseur pour se retrouver à 150DA alors qu’il était à 70DA. Pratiquement, tous les produits ont été touchés par la hausse du prix et la multiplication du tarif va en fonction de la nature de la marchandise suivant son degré de consommation. La carotte par exemple est passée de 50 à 70DA, la courgette par contre est passée de 50 à 110DA. Même le prix des œufs a connu le même sort. Il a été augmenté de 100DA pour atteindre les 360DA. Disons enfin qu’aucun produit n’a échappé à la hausse et la clientèle n’a eu le choix que de céder devant cette surenchère, étant donné que tous les autres espaces commerciaux affichent le même topo. Sur la RN5, des fermes produisant la carde ont, elles aussi, été la destination de beaucoup d’automobilistes. Des files de voitures se font remarquer à l’entrée Ouest de la commune de Bechloul, où ce produit est proposé à 70DA.
S. M