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Le transport s’est fait rare

A chaque occasion et à chaque fête, les mêmes problèmes refont surface et ressurgissent dans la localité de Larbâa Nath Irathen. Manque de pain, de lait, de transport et autres commodités nécessaires. En effet, depuis quelques jours, nous avons enregistré une grande perturbation  dans les transports, surtout le jour de l’Aïd. Les citoyens qui veulent se rendre chez leurs proches, juste après le sacrifice du mouton, ont eu du mal à trouver un taxi, à louer un véhicule. Plusieurs personnes  se sont retrouvées bloquées dans les stations du chef-lieu, durant des heures, jusqu’à perdre leur patience pour enfin, avoir une place dans un taxi. L’ensemble des arrêts de la localité en question étaient touchés par cette perturbation, surtout l’arrêt qui relie le chef-lieu à Aït Oumalou, Tighilt El Hadj Ali au chef-lieu, ou encore celui d’Irdjen à Tizi Ouzou. Plusieurs personnes nous ont signalé cette situation  qui refait surface à chaque fête ou à chaque événement. Accompagné de sa famille, un quadragénaire qui était dans tous ses états, nous dira : «Cela fait une demi-heure que nous attendons un taxi pour nous rendre au  domicile familial, mais en vain. Dès qu’un taxi arrive, il est vite pris par d’autres personnes.» Et d’ajouter : « A chaque fois, il y a un problème ! Nos responsables doivent faire des efforts énormes pour nous épargner ces perturbations et ces manques !» Néanmoins, une nouveauté cette année : des commerçants ont ouvert leurs magasins pendant les deux jours de l’Aïd, suite à la réquisition par l’APC qui leur a signifié qu’en cas de refus, ils se verraient passibles d’une forte demande et d’une sanction qui pourrait aller jusqu’à la suspension de leur registre de commerce. Notons que les services de l’APC, avaient affiché des jours à l’avance, la liste des magasins concernés et des pharmacies de garde de chaque localité de la daïra. Le premier responsable par interim, à savoir, Monsieur Belaïdi, que nous avons pu approcher le jour de l’Aïd, nous dira : «Nous avons effectué des visites inopinées pour vérifier si tous les commerçants concernés ont respecté la directive et nous avons constaté que tout le monde avait travaillé sans exception.» Et d’ajouter : «Nous avons même mis un vétérinaire à la disposition de la population qui d’ailleurs, n’a pas hésité à faire appel à ses services.» Enfin, bien qu’un grand nombre de taxieurs ait travaillé durant cette fête, cela reste insuffisant. Il serait judicieux de penser à réquisitionner les tranports, surtout au deuxième jour de l’Aïd, pour permettre aux familles de rendre visite à leur proches sans trop de désagréments.    

 Youcef Ziad

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