Dans le but de contrecarrer la flambée des prix des fruits et légumes à l’approche de diverses occasions, l’union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) a appelé les autorités publiques à obliger les chambres froides d’assurer la permanence pendant les jours de l’Aïd.
«On a sollicité le ministère du Commerce à collaborer avec celui de l’Agriculture et du Développement rural, afin d’obliger les chambres froides d’assurer la permanence durant l’Aïd et ce, pour approvisionner le marché national en produits de large consommation», a affirmé hier, le porte-parole de l’UGCAA, El Hadj Tahar Boulenouar. Ce dernier a souligné que, lors des jours de l’Aïd passé le prix des fruits et légumes a augmenté de 30%, « car ces produits ont enregistré un manque considérable sur le marché national», a-t-il expliqué avant d’ajouter : « durant l’Aïd, les 43 marchés de gros de fruits et légumes, existants à l’échelle nationale, étaient fermés, car il n’y a pas eu d’approvisionnement ». Pour ce qui est de la permanence des commerçants lors des jours de la fête de l’Aïd, célébrée rappelons-le les 4 et 5 octobre derniers, notre interlocuteur a estimé que le taux de suivi a dépassé les 90% au niveau national. « Ce n’est pas comme prétendent certains médias, en estimant que la majorité des commerçants ont baissé les rideaux de leurs locaux », a-t-il martelé. « Jusqu’à présent, on n’a reçu aucune plainte, ni de la part des directions de commerce au niveau des wilayas, ni des associations des consommateurs », a-t-il ajouté. De ce fait, le même responsable a précisé que le taux de suivi de la permanence se compte sur les commerçants, qui ont été désignés par le ministère du Commerce pour assurer le service et non pas sur le nombre global des commerçants. « La permanence, c’est d’assurer un service minimum pour les citoyens et non pas d’obliger tous les commerçants de travailler durant les jours fériés », a-t-il noté .
Samira Saïdj