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12 % des immeubles menacent ruine

Jeudi matin, le bureau d’études CTC-Est a présenté à la salle des congrès de la wilaya, l’étude d’expertise technique du vieux bâti de la ville de Bejaïa. Etalée sur 70 hectares, cette zone a été passée au peigne fin par les ingénieurs et techniciens de ce bureau d’études. Le but était, bien évidemment, d’aboutir à un état des lieux du vieux bâti de Bejaïa en faisant ressortir les immeubles menaçant ruines et ceux à réhabiliter tout en mettant en place un instrument d’identification de tout le cadre bâti. C’est ainsi que les représentants du CTC-Est ont fait un long exposé sur l’historique de la ville, l’opération d’expertise, le système d’information géographique et, surtout, les résultats de l’expertise et les causes principales des dégradations. Pour ces derniers, le facteur principal déclenchant de celles-ci est l’eau sans omettre de citer, également, la nature du sol, constitué parfois de remblais, et la série de séismes qui a frappé la région. 12 % des immeubles menacent ruines, 21 % sont fortement dégradés, 32 % moyennement dégradés alors que les autres le sont légèrement. Ils préconisent, pour cela, la réhabilitation de certains et le confortement avec des interventions moyennes ou lourdes, selon le niveau de dégradation, pour d’autres. Durant les débats, le président d’une association proposera que l’étude soit élargie aux vestiges historiques et canaux et galeries dont est truffée la vieille ville. Cette étude a coûté la bagatelle de 24 millions de dinars. Etant convaincus d’avoir fait un bon travail avant même l’achèvement des délais, les responsables du CTC ont engagé une réflexion sur la création d’agences spécialisées dans le diagnostic et la réhabilitation du vieux bâti lesquelles seront érigées en centres autonomes.                                        

A.   Gana 

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