Sans gaz naturel depuis cinq ans

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Certes, comme nous l'avions rapporté dans l'une de nos éditions, les autorités locales ont annoncé que le gaz naturel arrivera dans tous les villages d'ici la fin 2015, mais le problème ne semble pas être résolu de façon définitive, quand on sait qu’il y a des cités qui n’ont pas bénéficié de cette commodité même en ville.

à ce sujet, une source proche de l’APC précisera qu’en ce qui concerne ces cités, ce n’est pas le réseau qui n’est pas encore disponible, mais plutôt ce sont des opérations inscrites pas encore lancées.  » C’est devenu maintenant presque une habitude. De nombreuses entreprises livrent leurs projets sans achever certains chantiers. Pas d’eau, pas d’électricité pas de gaz naturel et pas d’aménagements. Et c’est l’APC qui subit ensuite la pression des citoyens », nous ajoutera la même source à ce sujet. Des locataires de la cité des 108 logements sociaux, à la Nouvelle ville, attendent toujours le raccordement de leurs habitations au réseau de gaz naturel depuis maintenant cinq ans. » Nous ne sommes pas loin de la conduite principale. Nous avions soulevé ce problème aux autorités locales et à la SDC plusieurs fois, mais nous n’avions eu droit qu’à des promesses. Nous souffrons toujours de ce manque et ce, en plus de la cherté de la bonbonne de gaz, notamment en hiver, où parfois elle n’est même pas disponible », nous dira un résidant de ladite cité. Lors d’une virée sur les lieux, d’autres habitants de la cité des 60 logements ont soulevé le même problème. « Vous savez, si on ne mène pas une action de protestation, personne ne nous regardera même pas d’un seul œil », interviendra l’un des habitants qui se sont regroupés afin de concerter pour trouver un moyen de revendiquer cette commodité. Certains étaient catégoriques.  » Il faut passer à l’action », s’élèvera une autre voix. Presque l’ensemble des présents à cette réunion était d’accord pour bloquer les routes. Alors que deux ou trois personnes ont proposé de continuer le dialogue avec les responsables concernés.  » Nous allons déléguer quelques uns. En sous-commissions, ils iront à l’APC, à la daïra et à la SDC. Il faudra tout d’abord avoir des réponses et des informations à ce propos avant d’agir. Ce sera peut être pour bientôt. Pourquoi alors cette précipitation? « , suggérera l’un d’eux. En définitive, le dernier intervenant n’a pas eu tort de raisonner ainsi, parce que protester dans la rue ne sera qu’un dernier recours, d’autant plus que les voies du dialogue sont ouvertes entre l’administration, les élus et les associations. C’est du moins la décision la plus sage et cela ne veut pas dire que de tels problèmes resteront en suspens des années durant et que des promesses ne soient pas tenues, surtout que ce sont des revendications tout à fait légitimes.

Amar Ouramdane

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