Site icon La Dépêche de Kabylie

Le ramassage scolaire fait défaut

Le calvaire des élèves issus des communes d’Ahnif et d’Ath Mansour n’est apparemment pas près de s’estomper. En effet, ces apprenants, qui suivent leurs études dans les établissements scolaires de la ville de M’Chedallah, sont confrontés au problème de l’inexistence du transport scolaire. La cause en est que les APC de ces deux localités ne leur assurent pas le ramassage scolaire. Autrement dit, il n’existe pas ce que l’on appellerait le ramassage scolaire « intercommunal ». Cette aberration a pour conséquence le délaissement des centaines d’élèves, qui se voient livrés à eux-mêmes et contraints de se déplacer avec leur propres moyens en empruntant des fourgons et autres minibus et en payant au prix fort ces déplacements quotidiens vers leurs établissements scolaires. Le ramassage scolaire est propre à chaque commune et il n’est pas assuré pour les élèves scolarisés dans d’autres municipalités, d’où cette situation peu reluisante dans laquelle sont mis des centaines d’élèves. Ces derniers, à chaque matin ou à la fin des cours, on les voit faire le poireau devant les différents arrêts de fourgons pour rejoindre leurs établissements ou leurs maisons. Au carrefour d’Ahnif, chaque après-midi à la sortie des classes, des dizaines d’élèves, habitant les villages Cheikh left, Ighrem, Taourirt, Ath Bouali et bien d’autres localités, s’agglutinent sur les trottoirs à l’arrêt des fourgons pour prendre un moyen de locomotion et rentrer chez eux. Un spectacle quotidien et surtout affligeant pour ces apprenants déshérités. Les responsables devraient se pencher sur ce problème en assurant le transport à ces élèves, qui payent de leurs poches leur transport !

Y.S

Quitter la version mobile