Alors que tout le monde croyait que la flambée qui a touché les prix des fruits et légumes allait baisser après la fête de l’Aïd El Adha, et qu’elle n’était que conjoncturelle, les citoyens au niveau de la ville de Tazmalt ont été désagréablement surpris de constater que les prix n’ont malheureusement pas diminué ce qui a intrigué plus d’un.
«Nous sommes vraiment pris de court par ces marchands de primeurs. À la veille de l’Aïd, les prix des légumes ont grimpé de manière ahurissante. Nous avons cru que c’était à cause de la fête sacrificielle, mais force est de constater que les choses en sont restées là et aucune baisse n’a été enregistrée dans la mercuriale, et ce, une semaine après l’Aïd. Alors, nous nous sommes rendus à l’évidence que l’Aïd El Adha n’a été qu’un alibi pour augmenter les prix afin de les stabiliser ensuite », affirme un père de famille rencontré au marché couvert de la ville de Tazmalt qui se tient tous les jours. En effet, la cherté qui s’est emparée des fruits et légumes à la veille de l’Aïd semble n’être qu’un prétexte à des vendeurs véreux, qui n’ont d’yeux que pour le gain rapide et facile. À titre illustratif, le prix de la pomme de terre a atteint les 100 DA/kg, après avoir été proposée avant l’Aïd à 90 DA/kg. D’aucuns ne savent à quelle logique obéissent ces marchands pour vendre ce produit de première nécessité à un prix aussi élevé. La carotte est aussi très chère, du moment qu’elle est proposée, elle aussi, à 100 DA/kg! Pour les haricots, les ardoises affichent le prix de 150 DA/kg, la salade verte est vendue à 100 DA/kg, les poivrons et les tomates sont proposés à 90 DA/kg chacun, quant à l’oignon, il se stabilise autour de 60 DA/kg. Les fruits sont hors de la portée des ménages, avec les raisins et les bananes cédés, respectivement, à 200 DA/kg. La viande bovine a connu, elle aussi, un renchérissement, en « sautant » de 850 à 900 DA/kg !
Syphax Y.

