Des salles inondées par des eaux usées !

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Ça paraît incroyable aux premiers abords, mais, malheureusement, c’est une triste réalité que nous avons constaté de visu: les élèves de 4ème année dans cette école suivent les cours dans une salle inondée par les eaux usées.

En effet, ces dernières s’égouttent en trois endroits différents à partir du plafond, dans lequel elles ont ouvert des brèches par lesquelles elles s’échappent à partir des toilettes d’un logement de fonction, réalisé au dessus de cette classe. Les pauvres élèves pataugent non seulement dans ce liquide pollué qui s’accumule sur le carrelage, mais il se dégage aussi d’intenables odeurs qu’ils respirent à longueur de journées. C’est un miracle qu’aucun cas de MTH ne s’est pas encore manifesté parmi ces petits bambins. A cela s’ajoutent d’autres risques de courts-circuits, sachant que cette répugnante eau circule sur toute la surface du plafond, dont des morceaux de plâtre commencent à se détacher et tomber sur le sol. Pire encore, elle a même causé des troues tout près  des néons. Un cas qui a été signalé selon les représentants des parents d’élèves, depuis l’année écoulée à toutes les autorités locales, confirmé par la responsable du bureau d’hygiène de l’APC de M’Chedallah qui s’est déplacé sur les lieux et a établit son constat depuis le début de l’année en cours. On explique le retard enregistré dans sa prise en charge par l’absence de l’occupant du logement, un enseignant dans cette même école en retraite depuis plusieurs années. Lors de notre passage, ce jeudi, au niveau du bureau d’hygiène, on nous a informés qu’une correspondance, où il est demandé au propriétaire dudit logement l’autorisation que des équipes d’entretien d’accèdent à l’intérieur de ce dernier pour procéder aux réparations s’avérant nécessaires, est en cours d’élaboration. En attendant qu’on mette fin à ces écoulements, les écoliers travaillent à l’étroit, en se serrant sur les parties étanches et en continuant à respirer les odeurs nauséabondes. Dans la cour de la même école végète, en plein milieu, une plate forme de quelques 10×04 m et haute d’environ 20 cm qui était l’emplacement des anciennes toilettes déplacées, tout en constituant un véritable obstacle. Du côté inférieur, le mur de clôture long de 60 m et haut de 04 m, réalisé sur un remblai et sans pilier, de surcroît, s’est dangereusement incliné avec un panneau de 10 m. Mais depuis, l’inclination s’est aggravée avec, en plus, l’apparition de fissures peu rassurantes. Personne n’a pensé à créer un périmètre de sécurité par la pose d’un grillage pour empêcher les enfants de s’en approcher. On nous apprend qu’en absence d’un quelconque abri devant le portail d’entrée, les apprenants ont l’habitude d’aller se réfugier sous ce mur menaçant, en attendant l’heure d’entrée à l’intérieur de l’école. La démolition puis la reconstruction de ce mur ont été confiées à une entreprise avant les vacances d’été mais l’opérateur montre peu d’empressement à se manifester, nous apprend t-on sur place.

Oulaid Soualah

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