La JSMB garde son fauteuil

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Les camarades de Yahia Cherif qui misaient pourtant grandement sur cette rencontre pour confirmer leur suprématie à l’extérieur et poursuivre aussi leur série de résultats positifs, sont tombés, cette fois, sur une fougueuse et coriace équipe de Médéa ayant plié le match dès la première période de jeu grâce à deux réalisations signées Bendahmane(28’) et Djabali(45’).

En outre, et à la faveur de leur belle performance face au leader du championnat, les Médéens se placent, désormais, en position de dauphin en compagnie du MC Saida avec 14 points chacun et à deux longueurs de retard sur leur victime du jour. Ainsi donc, il a fallu attendre également cette 8e journée du championnat pour voir enfin les gars de la Soummam stoppés dans leur élan par la bande au coach Biskri portée à l’occasion par un public des grands jours pour inciter son team favori à ne pas céder du terrain devant des Béjaouis décidément dans un jour sans, à l’image de leur compartiment offensif resté lui aussi, muet pendant ce match. « Nous avons complètement raté notre sortie en commettant beaucoup d’erreurs qui nous ont été fatales en fin de compte. Ceci dit, je souhaite toutefois que cette défaite n’ait pas un quelconque effet négatif sur le moral avant de recevoir l’US Chaouia lors de la prochaine journée. En tout état de cause, on tâchera, dès à présent, de corriger nos erreurs et de revoir ce qui n’a pas bien fonctionné aujourd’hui devant un adversaire ayant amplement mérité son succès. De même, je tiens à féliciter le public de Médéa pour son esprit sportif », dira le driver en chef Béjaoui, Ali Fergani, à l’issue de ce match. Cela étant dit, le moins qu’on puisse dire est que les Vert et Rouge de Yemma Gouraya, et en dépit de ce second revers de la saison concédé ce week-end au stade Imam Lyes de Médéa, cela ne les empêche point de sauvegarder leur fauteuil de leader de la ligue 2 à la faveur aussi de la défaite du MC Saida en terre Chaouie face à l’USC locale (0-1). Une équipe qui revient en force ces derniers temps et que les Béjaouis devraient prendre très au sérieux à l’occasion de leur confrontation, vendredi prochain, et enfin vaincre absolument le « syndrome » Chaoui pour éviter de plonger dans le doute.

B. Ouari

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