Recueillement sur la tombe de Krim Belkacem

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Comme chaque année, à la date du 18 octobre, l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), l’Association «Tharwa N’Krim Belkacem» d’Aït Yahia Moussa, ainsi que les associations des enfants de chouhada se sont rendus sur la tombe de feu Krim Belkacem, l’un des dirigeants de la révolution armée et signataire des accords d’Evian, le 18 mars 1962, qui mirent fin à sept années et demi de guerre.

Il sera néanmoins assassiné à Francfort(Allemagne), dans sa chambre d’hôtel le 18 octobre 1970. Ainsi, pour ce quarante quatrième anniversaire de sa disparition, tôt dans la matinée du samedi, deux bus chargés d’anciens moudjahidine venus de plusieurs localités (Draa-El-Mizan, M’Kira, Tadmait, DBK.), à leur tête Da Rezki, le frère cadet de Krim Belkacem, MM.Hocine Chettabi et Saïd Boughedda respectivement, chef de la Kasma ONM et P/APC d’Ait Yahia Moussa, prennent la direction d’Alger pour se rendre au carré des martyrs, au niveau du cimetière d’El Alia où ils furent accueillis par le fils Ahmed et la fille Saliha du grand dirigeant de la révolution ainsi que par les anciens moudjahidine de la capitale. Après avoir observé une minute de silence à la mémoire de tous les martyrs, la lecture de la Fatiha et le dépôt de deux gerbes de fleurs, M.Hocine Chettabi, un ancien maquisard qui avait servi directement sous les ordres de Krim Belkacem, prendra le premier la parole pour remercier toute l’assistance avant de retracer le parcours de ce grand combattant épris dès son jeune âge de liberté mais beaucoup plus d’amour pour son pays et son peuple opprimé et asservi par le colonialisme français. Pour sa part, M. Saïd Boughedda axera sa courte intervention sur le projet de la stèle qui sera érigée à la mémoire de cet enfant d’Ait Yahia Moussa au niveau du chef-lieu de commune alors que les autres intervenants  témoigneront des moments vécus en compagnie du défunt. De leur côté certains nouveaux membres de l’Association «Tharwa N’Krim Belkacem» n’ont pas hésité  à aller se recueillir sur toutes les autres tombes des dirigeants de la révolution. «Nous ferons en sorte que chaque année, à cette date, au moins, nous puissions venir nous recueillir non seulement sur la tombe de notre grand héros qui vit, si on peut dire ainsi, avec nous puisque sa maison natale, transformée en musée est mitoyenne des nôtres, mais également sur toutes les tombes de ces valeureux dirigeants qui l’ont côtoyé et qui ont été non seulement ses compagnons d’armes mais surtout ses proches et sa véritable famille», nous confient ces jeunes lycéens qui attendent à ce que le nouveau lycée d’Ait Yahia Moussa soit baptisé au nom de Krim Belkacem.

Essaid  Mouas

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