Le procès des 32 émeutiers de la commune de Haizer a été reporté au 13 novembre prochain. C’est ce qui a été décidé par le tribunal de Bouira, lors de leur comparution avant-hier jeudi. A titre de rappel, ces 32 jeunes avaient été arrêtés par les forces de l’ordre le jour de l’élection présidentielle du 17 avril dernier, pour motif d’atteinte à l’ordre public. Dans la matinée de jeudi dernier, des dizaines de personnes se sont rassemblées devant les portes du tribunal de Bouira, afin d’apporter leur soutien aux détenus et réclamer leur libération immédiate. Les forces de l’ordre mobilisées pour la circonstance ont tenté tant bien que mal de calmer les esprits et d’éviter que la situation ne dégénère. Après avoir énuméré les faits qui sont reprochés à leurs clients, les avocats de la défense transmettront au juge une requête dans laquelle ils demandent le renvoi du procès, le temps d’étudier le dossier. Selon maître Aït Mimoun, les accusations pesants sur les mis en cause sont assez conséquentes : «Ils sont poursuivis pour différents chefs d’inculpations dont, attroupement illégal, outrage à corps constitués, agressions sur policiers en exercice de leurs fonction, destructions de bien d’autrui… autant de griefs retenus à leur encontre qui relèvent du pénal», dira-t-il. Le collectif d’avocats, constitué des Maîtres Aït Mimoun, Benyoub, Bouchelkia et Rahmouni, sera rejoint par un second collectif, indique-t-on.
R.B