Le maire jette l’éponge

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Le maire de la commune de Souk Oufella, à une cinquantaine de kilomètres environ au Sud-ouest de Béjaïa chef-lieu aurait démissionné de son poste jeudi dernier. C’est du moins ce qu’a affirmé le désormais ex-maire de ladite municipalité à la Radio locale. « J’ai remis ma démission en ma qualité de maire et membre de l’exécutif de l’APC de Souk Oufella » a-t-il déclaré avant-hier, au micro de la Radio Soummam. M. Samir Rabhi, élu en 2012 sur une liste FFS a indiqué avoir jeté l’éponge « en signe de protestation contre la situation de blocage qui paralyse l’assemblée ». En juin dernier, faut-il le rappeler, l’alliance conclue entre les élus du FFS (6 sièges) et du FLN (2 sièges) pour former la majorité au sein de l’APC de Souk Oufella, au lendemain des élections locales du 29 novembre 2012, avait volé en éclats. Les élus du FLN reprochaient à l’époque au maire son « élévation en autocrate autoproclamé qui s’adonne à une gestion aventureuse, fragilisant la cohésion de la majorité risquant la déstabilisation de l’assemblée et compromettant sérieusement le développement de notre commune». Une flèche décochée en juin dernier par le désormais ex-maire de Souk Oufella en direction des élus FLN en les accusant d’être derrière le « blocage d’un projet inscrit au profit de la localité de Ayaten » Ce qui a plongé depuis l’exécutif  dans une situation de blocage. 

 D.S.

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