C’est la dernière école à avoir été dotée de ce service au début du mois d’octobre. Il s’agit de l’école primaire Frères Flissi d’Ath Maâmar. » Les neuf écoles ont maintenant leurs cantines. Mais, je vous dirai que pour celle d’Ath Maâmar , c’est un soulagement pour les élèves notamment ceux d’Adhabagh et d’Ath Amar Mouh », nous répondra à ce sujet M. Merzouk Haddadi en sa qualité de maire. Néanmoins, pour le transport de ces élèves , il regrettera que l’état de la route ne leur permet pas encore pour mettre à leur disposition un moyen. » Ils sont vraiment soulagés. Imaginez qu’ils faisaient plus de quatre kilomètres en aller et retour juste pour se rendre chez eux et prendre leur repas », ajoutera l’édile communal . Après de nombreuses démarches, une partie de cette cantine qui était squattée a été récupérée. Après l’avoir aménagée, elle a été équipée en matériel . » Tout est assuré. Elle a son mobilier et son personnel. Elle est prise en charge comme toutes les autres cantines des autres écoles », soulignera notre interlocuteur. Les parents d’élèves ont de leur côté salué cette mise en service après plus de quinze ans de fermeture. » Nous remercions les responsables de l’APC qui ont tout fait pour remettre en service cette cantine qui a manqué à nos enfants », nous dira ce parent d’Ath Amar Mouh. Pour le P/APC, c’est le minimum qui doit être mis au profit de ces petits chérubins. » Dès notre installation à la tête de cette APC, le problème a été pris en charge d’autant plus que des doléances à ce propos arrivaient sur nos bureaux. Et en assemblée, nous avions jugé que c’était une urgence et nous avons accéléré les procédures », conclura le maire. Si au niveau du primaire et du moyen, il est à relever qu’il n’y a pas de manque, ce n’est pas le cas de l’enseignement secondaire. Les lycéens de cette commune sont toujours scolarisés dans les établissements du secondaire à Draâ El-Mizan et l’APC débourse beaucoup d’argent pour leur assurer le transport quotidien de leurs villages dont certains sont situés à plus de ving-cinq kilomètres du chef-lieu de daïra. Le projet de réalisation du lycée est en cours. On croit savoir que le taux a atteint plus de soixante pour cent. » Certains lots ont atteint plus de 90% alors que d’autres varient entre cinquante et soixante dix. Selon les estimations faites, il sera mis en service au plus tard à la rentrée scolaire prochaine. Définitivement, nos lycéens seront pris en charge ici même et on réglera en partie le problème du transport qui nous pénalise beaucoup. On va respirer un petit peu », estimera un membre de l’exécutif communal.
A. O.