Ighil Ali étouffe !

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Le chef-lieu communal et de daïra d’Ighil Ali, situé à 93 kms au sud-ouest de Béjaïa, étouffe sous le poids de l’urbanisation effrénée et de la circulation automobile.

Le centre de ce grand village, considéré comme la capitale de l’Arch des Ath Abbas, manque cruellement d’espace pour une meilleure fluidité de la circulation routière notamment. Traversé par la RN106, ce chef-lieu a vu le trafic routier augmenter de manière vertigineuse, à telle enseigne que les embouteillages et autres bouchons s’y produisent quotidiennement, et cela surtout durant les heures de pointe. Pourtant, il était question de contourner le tronçon de la RN106 qui passe par cette localité par la forêt de Bouni, afin, justement, de faire éviter à ce bourg « l’étranglement» ! Toutefois, force est de constater que ce projet n’a jamais vu le jour, ce qui a induit cette situation, laquelle, par moments, devient vraiment cauchemardesque pour les habitants et les autorités locales. A fortiori, l’encombrement se produit à quelques mètres du siège de l’APC. L’importance de la RN106, qui communique entre le chef-lieu de wilaya de Béjaïa et l’est du pays, a fait que ce tronçon soit très fréquenté par des centaines d’automobilistes, d’où les innombrables bouchons. Ce trafic routier intense provoque la congestion du village de Taos Amrouche, où les endroits pour le stationnement ont vraiment leur pesant d’or, du moment que les espaces sont étroits. Néanmoins, ce problème s’accentue surtout les samedis, jour du marché hebdomadaire, qui se tient de part et d’autre de la RN106. Durant la tenue du souk, la circulation devient presque impossible devant la grande foule des citoyens qui font les emplettes et les dizaines de véhicules, dont les conducteurs trouvent toutes les peines du monde à évoluer sur la chaussée ne serait-ce que mètre par mètre !

Syphax Y.

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