Les locaux de l’Algérienne des eaux (ADE) de Bejaïa ont été en partie ravagés par les flammes dans la nuit de samedi à dimanche, avons-nous constaté sur place. Il ne restait des deux blocs construits en préfabriqué qu’une carcasse noircie par les flammes. « Le feu ravageur s’est déclaré dimanche à 2h du matin et il a fallu à nos sapeurs-pompiers dépêchés sur les lieux, 40 minutes plus tard, plus de trois heures pour stopper la propagation du feu qui avait déjà ravagé deux blocs », indique une source de la protection civile de Bejaïa, qui précise qu’au moins dix-neuf bureaux ont été complètement détruits par les flammes. L’intervention prompte des sapeurs-pompiers, ajoute la même source, a permis de circonscrire les flammes et sauver, in extremis, un autre bloc menacé par les flammes. Hier, les travailleurs de l’ADE de Bejaïa, restés sans voix, n’arrivaient pas à s’expliquer ce qui s’était passé à l’aube. Un agent de sécurité qui était, nous dit-on, de permanence cette nuit sinistre, avait pourtant tenté d’éteindre, avec les moyens de bord, le feu mais, vu la nature des matériaux hautement inflammables utilisés dans la construction de ces deux blocs abritant les locaux de la direction de l’Algérienne des eaux, sa tentative s’est au final avérée infructueuse. « Il ne nous reste que 14 bureaux. 19 autres ont été complètement détruits », regrette le premier responsable de l’ADE de Bejaïa. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour connaître l’origine de cet incendie ravageur qui a réduit en cendres les locaux de l’ADE de Bejaïa, sis au quartier Sghir.
D.S