Cela peut paraître invraisemblable, la localité d’Azeffoun n’admet qu’une seule pompe à essence. Cela est d’autant plus étonnant que la région connaît un flux d’automobilistes énorme lors des périodes estivales et même en dehors. Pour les plus avertis bien sûr, la solution est simple : ils prennent leurs dispositions en arrivant à Fréha ou à Aghribs, en faisant leurs pleins d’essence ou gasoil. Le problème s’est quelque peu accru ces derniers temps. Depuis pratiquement 6 mois, en effet, cette station située tout près de la plage du centre est en pleine restauration, on y voit un chantier quotidiennement. Pour s’approvisionner donc, soit il faut le faire en amont à Aghribs ou aller jusqu’à Béni Kesila. Il est vrai que NAFTAL a essayé de remédier à cette fermeture en installant deux pompes, à proximité de la station des fourgons, mais le dispositif de fortune s’est avéré insuffisant lors des dernières vacances. Quand on aspire à devenir une ville touristique, ce genre d’indispositions peut vraiment contrarier les visiteurs. Certes, au vu de l’état d’avancement des travaux, ladite station ouvrira ses portes incessamment, on parle même du début du mois de novembre prochain, mais il est temps peut-être de penser à installer d’autres stations, c’est-à-dire d’autres commodités à même de simplifier la vie aux vacanciers dont le nombre augmente annuellement et même aux gens la localité.
D. Ferhat
