La fermeture risque de se prolonger encore

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La jeunesse de la commune de Taskriout, englobant Arechah, Aït-Idris, Aït-Mebarek, Aït-Ali ou Mohand et Riff, patientera encore quelques temps, si ce n’est quelques années, pour pouvoir profiter à nouveau du centre culturel « Malek Bouguermouh », sis au chef-lieu de la commune. Etant propriété de l’APC, le centre culturel rendaient bien des services aux jeunes de la commune, plusieurs artistes de renom s’y sont reproduits de par le passé à l’instar de Mohamed Fellag, Si Moh, Massa Bouchafa et autres et bien des conférences, des pièces de théâtrale, des expositions y étaient fréquemment organisées. Il abritait même, des éditions du festival du monologue qu’organisait l’association culturelle « TIGUELZI », auquel participaient plusieurs wilayas d’Algérie. Mais depuis février 2012, le centre a cessé toute activité ; suite aux intempéries qu’a connues la région et qui ont occasionné des glissements de terrains importants, plusieurs familles qui ont vu leurs maisons menacées, ont été relogées provisoirement dans l’enceinte du centre culturel. Au mois d’avril 2013, un incendie, dû à un court-circuit (selon les résultats de l’enquête), s’est déclenché au rez-de-chaussée et a ravagé entièrement la salle des spectacles, alors les familles qui s’y trouvaient furent déplacées au siège de la garde communale, et le centre fut complètement fermé depuis. Dernièrement, l’APC de Taskriout a cédé le centre à la direction de la culture, mais, selon une source bien informée, la procédure de régularisation de ce transfert prendra énormément de temps. Après cela, il faudrait expertiser la bâtisse pour connaître exactement la dangerosité des séquelles de l’incendie, puis dégager une enveloppe pour le remettre sur pied. Sans une décision politique forte, le processus de réhabilitation du centre culturel « Malek Bouguermouh » s’éternisera, et les jeunes de la région, déjà en manque d’activités, auront tout le temps de se morfondre encore et encore, car les débouchées ne sont pas légions dans cette contrée.

Saïd M.

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