La cité Moula à l’abandon

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La cité des 100 logements, sise à 300 m du siège de la daïra d’Azeffoun, est dans un état lamentable.

Depuis 1990, date de réception, aucun aménagement n’est venu apporter un sourire aux habitants. « Nous n’avons droit qu’à la poussière en été et qu’à la boue en hiver » tempêtent les locataires exaspérés par les promesses non tenues par les maires qui ont pris les rênes de L’APC . « Quand je me rappelle qu’un candidat venu faire campagne dire qu’une fois élu, il ferait de cette cité une fleur, j’ai envie de l’inviter à l’arroser. » ironise un habitant qui ajoute qu’il y a lieu d’envisager des actions de protestations pour attirer l’attention des autorités qui ne tremblent que devant la colère du peuple. Voilà 16 mois que les travaux de raccordement au gaz naturel ont été achevés, mais en raison d’absence de colonnes montantes dans les immeubles, aucun appartement n’est alimentés. Il semblerait que l’OPGI aurait trouvé un compromis avec la SDC, en utilisant la taxe sur l’habitation prélevée sur la facture d’énergie électrique pour réaliser ces colonnes. Est-ce encore une promesse pour calmer des locataires qui prennent leur mal en patience ?

Par ailleurs, les travaux de réfection du réseau d’assainissement opérés en été ont laissé des amas de terre glaise qui feront patauger les locataires dans la boue dès les premières chutes de pluie qui auront à évaser davantage les nids-de-poule jonchant les espaces « gris ». « On nous a promis de régler ce problème, seulement on ne nous a pas dit en quelle année. Ceux qui auront la vie longue pourraient certainement voir cette cité devenir la fleur promise. » sourit- on de désespoir. Pour le moment, ni le Président d’APC, ni le Chef de daïra, ne semble préoccupés par l’état lamentable d’une cité où vivent des éducateurs, des fonctionnaires et bien d’autres dont les parents se sont sacrifiés pour l’indépendance de ce pays qui fêtera dans quelques jours ses 52 ans de liberté. Enfin, il y a lieu de faire remarquer que les particuliers qui ont construit des immeubles tout autour de la cité ont carrément privé les habitants de cette cité d’une vue sur mer qu’ils avaient, aux premiers jours de leur installation dans des appartements qui, faut-il le souligner, portaient déjà de flagrantes malfaçons qui ont occasionné des dépenses inattendues.  

                       

D. ferhat

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