Le ministre de la Pêche et des ressources halieutiques, Sid Ahmed Ferroukhi, était, mercredi dernier, dans la wilaya de Boumerdès où il a inauguré le premier Salon régional de la pêche et de l’aquaculture, qui s’est étalé du 29 au 31 octobre à la salle omnisports Mohamed Belaredj. L’hôte de Boumerdès avait, dès son arrivée, assisté à partir du promontoire de la cité des 800 logements, à une manœuvre de sauvetage d’un navire au large de la mer, par des gardes côtes en coordination avec la Protection civile. Visitant par la suite les différents stands du Salon, il s’est surtout réjoui du bond qualitatif des produits variés de la pêche et de l’aquaculture présentés. Le haut commis de l’état affirmera, à cette occasion : «Nous avons l’aptitude de développer ce secteur de la pêche et des ressources halieutiques, et participer ainsi à la relance de l’économie nationale». L’Etat, ajoutera-t-il, «ayant déjà investi depuis quinze ans l’importante somme de 60 milliards de DA pour ce secteur, ne ménagera aucun effort pour satisfaire la forte demande de la population en matière de produits de la pêche. Tout en affichant également sa satisfaction concernant la production halieutique à Boumerdès, qui dispose de trois petits ports de pêche : l’un à Zemmouri, l’autre à Dellys et le troisième à Cap-Djinet, Sid Ahmed Ferroukhi a réitéré à l’institut d’hôtellerie de l’ex figuier, lors d’un point de presse, sa conviction que «son secteur a d’énormes potentialités pour contribuer activement au développement de l’économie nationale». À noter que pas moins de 71 professionnels et opérateurs du secteur ont pris part à ce premier salon régional, qui a regroupé les wilayas du centre du pays, entre autres, Alger, Tizi-Ouzou, Béjaïa, Tipaza et Chlef. Ce fut une occasion pour ces professionnels d’échanger leurs expériences en vue de consolider leur activité d’autant plus que cette manifestation avait également regroupé des représentants de banques ainsi que des responsables locaux d’organismes étatiques de soutien à l’investissement, à savoir l’ANSEJ, l’ANGEM et la CNAC.
Salim Haddou