… Azeffoun aussi…

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Comme de coutume, la salle des fêtes d’Azeffoun a abrité une conférence-débat animée par des Moudjahidine de la localité rehaussée par la présence du fils du colonel Mohand Oulhadj. La nombreuse assistance a écouté avec intérêt tous les hauts faits d’arme dont se sont illustrés les héros de la région pour chasser le colonisateur. Hadj Ddmima, l’incontournable Moudjahid, très apprécié tant pour sa sincérité que pour sa légendaire simplicité a retracé humblement son parcours jalonné de batailles et d’embuscades tendues à l’ennemi. Quant à Aouine et Si Rezki n’ Cherfa, ils ont surtout axé leurs interventions à l’endroit des jeunes, présents en force cette nuit, pour leur insuffler l’esprit de Novembre synonyme de l’amour de la patrie. Le fils du vaillant colonel Mohand Oulhadj, pour sa part, s’est étalé sur l’écriture de l’histoire. Suite à une question portant sur l’épisode de la tentative de déstabilisation de la glorieuse wilaya III par les services de renseignements français, il a tenu, à juste titre, à rappeler que les livres d’histoire de la guerre d’indépendance écrits par les Français ne doivent nullement constituer une référence, dépravant notre vision pour rabaisser le mérite de notre peuple qui a arraché au prix d’immenses sacrifices son indépendance. Ces débats montrent que nos jeunes ont soif de connaître et de savoir tout de notre lutte qui a mis à genoux la 4° force de l’OTAN. Vers 23h40, des gâteaux et des jus ont été servis à l’assistance par le responsable de l’Organisation des Enfants de Chahids, M. Arhab M., secondé par des jeunes de la localité dont l’infatigable Djamal B. Toute la foule, encadrée par les éléments de la sûreté urbaine, à leur tête, le commissaire, s’est ébranlée vers le carré des Martyrs pour hisser à minuit sonnante l’emblème national. C’est le Président d’APC qui a été invité à dire la Fatiha clôturant cette cérémonie qui s’est déroulée dans une ambiance festive. Au menu du ce premier jour de Novembre, un dépôt d’une gerbe de fleurs au carré des martyrs, baptisation d’édifices étatiques en sus de l’inauguration de la pompe d’essence qui a connu une remise à neuf et du centre d’hémodialyse.  Ainsi donc, l’hôpital d’Azeffoun portera désormais le nom du Moudjahid LARBI Mohand u Belkacem et la protection civile, le nom du Moudjahid Bouzina Ali, dit Ali Boulkhou.            

  Ali.B

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