Les panneaux de signalisation routière désignent, à la fois, le dispositif sur lequel sont implanté un signal routier et le signal proprement dit. Placés sur le bord des routes, ils ont pour fonction de rendre plus sûre la circulation routière, en informant les usagers d’éventuels dangers qu’ils peuvent rencontrer, en facilitant la circulation, en indiquant les directions à suivre ou de rappeler diverses prescriptions particulières de la police et de donner des informations relatives à l’usage de la route. La signalisation routière est aussi vieille que les routes. Les premiers signes furent ceux donnant les directions. L’Empire romain a érigé des bornes en colonnes de pierres, le long des routes, pour indiquer les distances jusqu’à Rome. Au Moyen Âge, les signaux directionnels devinrent courants, indiquant la direction des villes aux carrefours. Inscrites sur des colonnes ou des bornes, les indications sont progressivement, à partir du XVIIIe jusqu’au XIXe siècle, placées sur des plaques (en fonte, à partir de 1835), dites plaques de cocher, fixées sur les murs, les croix ou obélisques des carrefours, ou encore sur des poteaux métalliques. La signalisation devint beaucoup plus importante avec le développement de l’automobile. Les principes de base de la plupart des signalisations furent définis le 11 octobre 1908 lors du premier Congrès international de la route qui s’est tenu à Paris. C’est dire toute l’importance que revêt la signalisation routière pour la fluidité du trafic mais aussi de sa sureté. Les panneaux d’indication permettent aussi à tout voyageur hors de sa localité de s’orienter pour trouver facilement sa destination. Longtemps négligé ce volet vient d’être pris en charge récemment par les autorités de la commune de Timizart qui ont procédé à la pose de ces panneaux tout le long du chemin de wilaya n°6, mais aussi depuis le chemin de wilaya n° 174, reliant El kahra au chef-lieu de la commune et qui se prolonge vers le Nord pour joindre le village d’Abizar à la route nationale 71. De l’avis de tout un chacun, cette initiative est louable à plus d’un titre, car elle permet aux nombreux visiteurs étrangers, passant par la commune, soit pour rejoindre la région d’Iflissen ou d’Azeffoun, de retrouver facilement leur itinéraire sans être obligés, comme par le passé de s’arrêter au niveau de chaque bourgade pour demander auprès des gens le chemin à suivre. D’autre part, cela permet de donner une visibilité réelle aux différents villages, qui constituent l’ensemble de la commune et qui, souvent, sont en contrebas des artères principales, donc non à la portée des regards, à l’image des villages d’Ibdache, de Berber et Ait Ahmed. Le seul regret est que cette signalisation ne comporte pas d’inscriptions dans la langue Tamazight, lesquelles réjouiraient, à coup sûr, les amoureux de cette langue, mais aussi donneraient un éclat particulier et authentique à la municipalisé en accentuant son ancrage total dans la culture berbère millénaire. Gageons que cette anomalie saura être rattrapée rapidement, afin de réconcilier les habitants de la région avec leur identité nous confieront certains citoyens de la région, abordés sur ce sujet.
A.S Amazigh.
