Des étrangers pour résorber la crise de l’habitat

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Le ton a été ainsi donné par Ould Taleb Seghir responsable de la commission finances à l’APW sur ce que sera la substance de la session ordinaire ouverte hier et consacrée aux rapports d’activité de certaines directions de l’exécutif. Ce problème de lisibilité des rapports-bilans revient année après année, sans qu’aucune parade aux variations importantes des données, ne soit trouvée. Le très sensible dossier de l’habitat a été examiné au pas de charge. L’habitat, bête noire et goulot d’étranglement selon les propres dires du wali, reste un sujet qui mobilise l’attention de tous. Hormis le programme AADL qui fait du sur-place, sans que les logements ne soient définitivement attribués, ni même achevés, la question de l’attribution des marchés a été mise sur le tapis. Un consensus s’est vite dégagé autour des critères d’adjudication des marchés, notamment la clause dite du “moins disant” qui a été brocardée à l’occasion. Devant la persistance des situations et les atermoiements des directions en charge des problèmes de l’habitat, il a été proposé la mise sur pied d’une commission d’enquête. Rien que ça ! Ce qui laisse supposer des failles dans le fonctionnement de ces organismes. L’OPGI, en est à son quatrième directeur, preuve d’une instabilité chronique.La problématique de ce secteur, la contradiction aussi, c’est qu’il s’agit en plus des retards accumulés qu’il va falloir résorber, de lancer un programme quinquennal ambitieux, non pas par tranches, mais de manière concomitante en 2005. Là est le défi pour la wilaya de Bgayet. A cet effet, le recours aux entreprises étrangères est pour la première fois évoqué à Bgayet. Eternelle arête restée en travers de la gorge : la reconstruction de Béni Maouche, affectée on s’en souvient par le grave séisme de 2000. “L’aide promise par le ministère de la Solidarité, n’est jamais arrivée”, a révélé, interrogateur le P/APW Hamid Ferhat. La communication présentée par la direction des travaux publics sur les activités de son secteur a commencé par un incident peu banal : le document dont elle a en à livrer la teneur n’est pas le même que celui distribué aux membres de l’assemblée. Au chapitre réalisation, l’extension du port de pêche par l’apport de 3 quais d’appontement, la réfection de la piste de l’aéroport international Abane-Ramdane, la réalisation d’une partie de sa clôture et les travaux d’entretien des routes constituent l’essentiel les activités de ce secteur.La froideur du rapport, l’absence de narration, le manque d’information sur le domaine public maritime, voilà les principales remarques faites par les différents intervenants.Les travaux continuent aujourd’hui avec une communication sur l’hydraulique, une autre sur le BP 2005 et les question divers qui d’ores et déjà font les gorges chaudes de tous les amateurs de déballage publics.

M. R.

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