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Des écoles en attente de gaz naturel

Bien qu’une partie de cette commune rurale soit alimentée en gaz naturel, des établissements scolaires risquent de passer un autre hiver sous le froid pour manque de combustible, comme c’est souvent le cas, ou carrément à cause des appareils de chauffage défectueux. Si au CEM frères Boufateh du chef-lieu, les collégiens bénéficient des chauffages au gaz naturel, ce n’est pas le cas des autres établissements de la commune. Ainsi, la chaudière fonctionne au gaz naturel, cependant, c’est toujours avec du gaz propane que le réfectoire l’est encore. Par ailleurs, nous avons appris que le CEM d’Akerrouche Oufella ainsi que l’annexe du lycée, l’ex base 5 n’ont pas encore cette commodité. Le manque est ressenti au niveau des écoles primaires. Celles-ci ne sont pas encore raccordées au réseau. Il s’agit de la nouvelle école « Bouzrara Said » d’Akkerouch Oufella, des écoles de Tahachat, d’Imaândène pour ne citer que celles-ci.Pourtant, cette énergie bleue est moins coûteuse et moins polluante quand on sait que les appareils fonctionnant au fuel posent un grand problème aussi bien aux directeurs des écoles primaires que pour les autorités locales. Souvent, et avec l’obligation de passer par le contrôleur financier, ce combustible arrive tardivement dans les établissements gérés par l’APC d’une part, et d’autre part, il faut dire que leur entretien assez compliqué laisse à désirer dans la plupart des cas. « Même si on les nettoie, ils tombent souvent en panne. Certains sont déjà vieux et même les nouveaux ne tiennent pas longtemps. Généralement, ils sont de mauvaise qualité », nous confiera un directeur d’école sous couvert d’anonymat. Et de continuer: « souvent, le combustible n’est livré qu’après les grands froids ». Devant tant d’aléas, il est temps de songer à remplacer tout ce vieux matériel et passer au gaz de ville. « Sur budget communal, il n’est pas aussi facile de faire bénéficier les écoles de cette commodité. Nous attendons que des enveloppes conséquentes nous soient accordées pour passer à l’action. Sans de gros moyens financiers, on n’y arrivera pas. Justement, nous souhaitons que les responsables au niveau de la wilaya fassent un geste dans ce sens. Ainsi, nous réglerons définitivement ce problème de chauffage dans les classes qui nous tient à la gorge dès que la  saison hivernale pointe son nez. Car, il faut faire des mains et des pieds pour alimenter toutes nos écoles durant l’hiver en mazout », nous répondra une source proche de l’APC. En attendant que cela se réalise, les petits potaches doivent encore souffrir d’autres hivers.

Amar Ouramdane

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