Les clients de l’entreprise ripostent

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Le feuilleton de la Sarl «El Waâd Sadek» de Sour El-Ghozlane n’est pas prêt de connaître son épilogue. Ainsi et après l’apparition «surprise», la semaine dernière, sur Internet d’une vidéo du propriétaire de la SARL, Salah Moulay, où il exigeait à ces clients «le retrait des plaintes déposées à son encontre, et ce, pour lui permettre de payer tous les créanciers d’ici la fin de l’année», voilà qu’un groupe de clients de cette entreprise vient de riposter via une autre vidéo, postée dimanche dernier sur Internet. Ces derniers accusent clairement le propriétaire de la SARL d’être derrière «une grande opération d’escroquerie». Dans cette vidéo de près de 09 minutes, les intervenants ont tenu à exprimer leur déception quant aux propos du gérant de cette entreprise, ainsi que leur engagement pour la récupération de leurs biens et argents. «On s’attendait vraiment à une solution définitive à ce problème, mais malheureusement, M. Moulay s’est contenté de proférer des menaces à l’encontre de ses propres clients, alors que les victimes sont, pour leur majorité pauvres, malades et démunies, lesquelles se sont retrouvées aujourd’hui sans abris ou voiture. Pire encore, nous avons recensé plus de 60 cas de divorces à cause de cette escroquerie», affirment-ils. Ces créanciers en colère sont encore allés plus loin, en accusant le responsable de l’entreprise de «traître et de malhonnête». «C’est en vous faisant confiance que nous avons déposé nos biens dans votre entreprise, et nous détenons tous les documents qui le prouvent. Aujourd’hui, vous devez respecter votre engagement !», lancent-ils. Par ailleurs et à propos des nombreuses plaintes déposées à l’encontre de M. Moulay, ces clients, qui se disent «lésés», estiment que c’était le dernier recours possible pour eux, pour espérer récupérer leurs biens. «Notre recours à la justice est tout à fait normal et légitime, compte tenu de vos engagements et de vos responsabilités envers vos clients», ajoutent-ils. Ces derniers ont conditionné également le retrait de ces plaintes par le règlement définitif des créances. «Aujourd’hui, il est hors de question que vous continuiez votre politique de fuite en avant. Si vous voulez que nous retirions nos plaintes, il va falloir d’abord que vous nous rendiez nos biens et notre argent, faute de quoi nous continuerons la démarche judiciaire !», menacent-ils.

O.K.

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