Depuis plusieurs semaines, la commune de Lakhdaria, à une quarantaine de kilomètres au Nord-ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, est envahie par des meutes de chiens errants. De jour comme de nuit, ces bêtes errent au niveau des nouveaux bâtiments, les terrains vagues et même devant les administrations de la ville. Les coins les plus prisés par ces « vagabonds » à quatre pattes sont incontestablement les poubelles et les tas d’immondices qui jonchent la ville et les villages limitrophes. Les sacs de déchets ménagers éventrés, les grands bacs d’ordures, non évacués à temps par les services de l’APC, ainsi que les monticules de rejets issus du marché hebdomadaire de la ville sont le «plat» quotidien de dizaines de chiens, lesquels constituent un véritable danger pour la sécurité des habitants, particulièrement les élèves qui parcourent parfois plusieurs centaines de mètres pour rejoindre leur école. Une grande partie de ces meutes élisent domicile près du jardin public d’El Qods, attenant au siège de daïra. Faute de l’éclairage public dans cet espace, les familles habitant dans les environs, en bas de la cité du 1er novembre, se trouvent menacées quotidiennement par les chiens errants dont le nombre se multiplie chaque jour. Il en est de même à la sortie de la commune. Les autorités locales et les services de la wilaya sont interpellés afin d’organiser des battues, pour mettre un terme à la menace que font peser ces «bêtes sauvages» sur la santé et la vie des citoyens. Sur un autre plan, il y a lieu de veiller à l’hygiène et à la propreté des quartiers de la ville, en enlevant à temps les ordures ménagères qui attirent aussi bien les chiens que les chats et les rats, voire de grosses taupes.
R. B