Les habitants de la localité de Oued Lek’hal, relevant de la commune d’Aïn-Bessem, à l’Ouest de la wilaya de Bouira, sont toujours en quête d’une prise en charge par les autorités concernées de leurs préoccupations. Manque des moyens de transports, routes délabrées, inexistence d’infrastructures publiques,…la détérioration du cadre de vie a atteint un seuil intolérable. Pour cela, les habitants réclament des solutions pour leurs problèmes et carences, à travers la programmation de projets de développement qui puissent répondre à leurs aspirations et soustraire la région du sous-développement. «Notre village est un lieu où tout manque», nous dira l’un des villageois. Et d’enchaîner : «Nous attendons, en vain, la réfection de ce réseau routier depuis des années. Si cette situation persiste, elle risque d’être une source de colère des habitants !», affirme notre interlocuteur. L’absence d’un réseau AEP est l’autre point signalé par les villageois. «En plein saison estivale, notre seule et unique préoccupation est l’eau potable, car nous sommes obligés de parcourir plusieurs kilomètres pour s’alimenter en eau de sources ou d’autres villages !», déplore un jeune habitant du village. Au problème du manque d’eau potable s’ajoute le délabrement des rues desservant le village, ainsi que la prolifération de l’habitat précaire. «Nids-de-poule, trous béants, poussière, boue, marais,… ces routes sont quasiment impraticables aussi bien pour les automobilistes que pour les piétons», grogne Ahmed, un autre habitant du village avant d’ajouter en colère : «Les autorités locales ont procédé il y a un an, au revêtement des routes de la municipalité. En effet, quelques villages en ont bénéficié tandis que d’autres en sont privés à l’instar de notre village». Par ailleurs, le village de Oued Lak’hal accuse un manque criard en matière d’infrastructures publiques, en particulier administratives et sportives. Pour ainsi dire, les villageois sont contraints de parcourir une longue distance pour rejoindre le chef-lieu communal afin de se procurer un extrait de naissance ou retirer de l’argent. «Nos jeunes sont livrés à l’oisiveté. Ces jeunes sont exposés aux fléaux sociaux …», témoigne Miloud, membre de l’association socioculturelle du village. Autant de lacunes qu’on ne peut énumérer, vu les nombreux problèmes auxquels sont confrontés les habitants de ce village qui interpellent les autorités locales pour trouver des solutions concrètes à leurs doléances.
O.K