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Les préparatifs pour la campagne oléicole vont bon train

Même si les dernières averses enregistrées dans la région ont, quelque peu, créé un sentiment de soulagement chez les citoyens et en particulier chez les paysans, il n’en demeure pas moins que la hantise de voir la sécheresse se prolonger est présente dans les esprits. Néanmoins, cela n’a pas empêché quelques propriétaires de glèbes dans la commune de Chorfa à procéder au labourage, du moment que le sol est encore humide, ce qui faciliterait le retournement du sol, «grillé», faut-il le souligner, par des mois de sécheresse et de chaleur! Cette activité champêtre est, pour le moment, frileuse, en ce sens que peu de terres dans cette municipalité connaissent des travaux de labourage par moyen d’araires tractés par des tracteurs. A vrai dire, dans cette contrée, il faudrait posséder son propre matériel agricole pour travailler ses glèbes, faute de quoi, il faudra avoir de bons capitaux pour voir sa terre complètement retournée pour faciliter surtout la pénétration des eaux de pluie à travers les mottes et préparer, par là même, le terrain à la cueillette des olives, qui s’annonce d’ores et déjà harassante pour les ménages, du moment que la production sera, contre toute attente, record pour cette année! La municipalité de Chorfa dispose de vastes terres agricoles plantées en majorité d’oliviers. Bon nombre d’entre elles restent, malheureusement, non labourées à cause des honoraires et autres charges exorbitantes qu’elles enduisent. En effet, labourer la terre revient entre 800 et 1000 DA/l’heure dans cette localité ! Ce qui n’est pas à la portée de tous les paysans. Sur un autre registre, les préparatifs pour la campagne oléicole vont bon train dans cette commune rurale par excellence. Au village Toghza, à 5 Kms du chef-lieu communal, les propriétaires des champs commencent déjà à nettoyer le sol des oliveraies pour faciliter la cueillette des olives. L’on procède par le nettoyage des dessous des oliviers en désherbant et débarrassant les champs des branchages émondés durant le printemps dernier. L’atmosphère, dans presque toutes les oliveraies, est emplie de fumées, qui nous rappellent l’ambiance de la récolte des olives.

Y.S.

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