Le documentaire "10 949 femmes" primé

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La réalisatrice Nassima Guessoum a reçu, pour son œuvre « 10 949 femmes », le grand prix du documentaire des 5es Journées cinématographiques d’Alger qui ont pris fin mercredi soir. Dans ce documentaire, la cinéaste a donné la parole à l’une des premières militantes de la cause nationale, Nassima Hablal, et à ses compagnes de luttes et de cellules, combattantes de l’ombre. Dans cette même catégorie, le prix spécial du jury a été attribué à Bahia Bencheikh Lefgoun et Meriem Achour Bouakkaz, coréalisatrices de « Hna Berra » traitant de la condition de la femme algérienne et son rapport à l’espace public. Le jury présidé par le cinéaste Abdelkrim Bahloul a également attribué une mention spéciale au documentaire « Algérie, la dernière génération » réalisé par la cinéaste française Eveline Garcia Jousset. Le jeune réalisateur « Hamé » a, pour sa part, reçu le prix du meilleur court métrage pour « Ce chemin devant moi » relatant une nuit d’affrontement, dans une cité française de la banlieue, entre les jeunes et les forces de l’ordre. Pour son deuxième court-métrage intitulé « Passage à niveau », le cinéaste algérien Anis Djaad s’est vu attribuer le prix spécial du jury de cette catégorie qui a également donné une mention aux œuvres algériennes « Suicide » de Redouane Beladjila et « Culture d’apparence » de Myriam Chetouane. Le grand prix du public, basé sur le vote des spectateurs présents lors des projections, a été attribué au documentaire « Boumediene, thaïr yabni daoula » (Boumediene, un révolutionnaire construit un Etat) réalisé par Fethi Jouadi. Un nouveau prix a été institué par les organisateurs, à savoir celui de « l’Union générale des associations cinématographique arabes » qui est revenu au cinéaste égyptien Ahmed Atef réalisateur de « Avant le printemps ». Le même jury a également départagé les participants au concours national d’écriture de scénarios en attribuant le prix du meilleur scénario de court-métrage au réalisateur Ammar Si Fodhil auteur de « La fille de mon quartier » et des mentions aux auteurs Mohamed Stiti et Kamel Rouini (coauteurs de « La grandeur de l’aube » ) et à Djamel Mohammedi pour le scénario du documentaire « Retour au berceau du cinéma algérien ».

Inaugurées samedi, les 5es Journées cinématographiques d’Alger ont pris fin mercredi soir.

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