La sécurisation de la RN 25 continue

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Indubitablement, la RN 25 allant d'Aomar ( Bouira ) vers Draâ El-Mizan et Aït Yahia Moussa est l'une des routes les plus dangereuses en raison de son tracé car elle longe une rivière et les murettes de protection réalisées ici et là sont endommagées par souvent des véhicules de gros tonnage.

D’ailleurs, c’est là où elles n’existent plus que des dérapages vers l’oued ont eu lieu. Depuis plus d’une année, sa sécurisation est en cours. Après qu’elle eut été bitumée en tapis presque sur plusieurs kilomètres surtout le tronçon entre Draâ El-Mizan et le pont noir et après que la signalisation routière eut été elle aussi renforcée, des balises de protection ont été placées dans les endroits dangereux. Au début de la semaine dernière, une entreprise a repris l’implantation de ces balises dans les endroits non encore sécurisés. « C’est une très bonne chose. Au moins, si un véhicule bascule du côté de la rivière, il sera stoppé par ces balises. Nous attendons que le reste de ce tronçon soit pris en charge entièrement », nous dira ce chauffeur de taxi assurant la ligne Tizi-Ouzou-Bouira. D’autre part, il faudra aussi ajouter que les entreprises de réalisation de la pénétrante vers l’autoroute Est-Ouest et du barrage d’Assif N’Tletta ont elles aussi placé toutes les plaques de signalisation annonçant non seulement ces travaux, mais aussi d’autres plaques attirant l’attention des usagers de cet axe routier sur les dangers encourus. En plus dans ces endroits, ils ont déployé des agents qui règlent la circulation. « Espérons aussi que les accotements soient aussi remplis car ils constituent aussi des dangers aux conducteurs », remarquera de son côté un autre chauffeur de taxi. Cela étant, les usagers de cette RN 25, notamment les habitants d’Ait Yahia Moussa, souhaitent que les déviations improvisées au niveau des travaux du barrage soient bien étudiées. « Nous appelons les responsables de l’entreprise à faire vite pour trouver la solution. Si l’eau de la rivière montait dans quelques jours, nous craindrions que nous ne puissions plus sortir de nos villages. Nous serons coincés. Nous avons peur que le passage provisoire soit emporté par les eaux et nous avons aussi peur de voir des éboulements bloquer la route », nous signalera cet habitant d’Iâllalen. Rappelons enfin que les travaux de l’avancement de la pénétrante sont en cours. L’entreprise est à pied d’oeuvre. Au vu du personnel employé et du matériel arrivé à la base de vie de Draâ El-Mizan, les délais contractuels de quatre ans pourraient être respectés. En tout cas, ce grand projet viendra à point nommé réduire le temps de voyage d’une grande partie de la Kabylie vers la capitale en passant par cette pénétrante jusqu’à l’entrée de l’autoroute Est-Ouest du côté de Djebahia (Bouira).

Amar Ouramdane

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