Lors de l’opération d’aménagement de la rue AKKACHE Amar au chef-lieu de daïra, les compacteurs et autres gros engins des travaux publics qui sont intervenus sur le projet ont dangereusement ébranlé un énorme panneau de quelque 10m de hauteur sur 20m de longueur réalisé a l’aide de pierres taillées d’Ath Mansour pour servir de mur de soutènement pour la consolidation du haut talus qui s’est formé hors de l’ouverture de cette route qui relie la ville de M’chedallah à la localité périphérique Zouzamen. Une route réalisée sur le flanc sud de la haute colline connue localement sous le dénominatif “Tighilt licoul” dont le sommet abrite à l’heure actuelle le siège de la mairie, celui de la daïra et la résidence du chef de daïra. Le tracé de la rue AKKACHE Amar se situe à quelque 20m au-dessous des fondations de cet ensemble d’édifices publics. Pour en revenir à ce menaçant panneau qui constitue une toute petite partie du mur de soutènement long de quelque 200 m, les vibrations des compacteurs sous forme d’ondes de choc ont fini par ébranler sérieusement l’ouvrage qui s’est détaché d’environ 20cm, une inclinaison continue qui finira par le jeter en plein milieu de cette route d’autant plus que la saison hivernale n’est qu’à ses débuts. Cet effroyable pan dont la base est sérieusement ébranlée et fragilisée ne résistera jamais aux agressions climatiques et ne tiendra jamais jusqu’à la fin de l’hiver, il constitue une réelle menace sur les nombreux usagers de cette importante voie d’accès d’autant plus que sa chute entraînerait automatiquement un glissement du terrain qui mettra en danger les deux sièges administratifs situés sur la partie supérieure. Un cas qui doit bénéficier d’une prise en charge d’absolue urgence pour écarter le danger qui plane sur ces lieux. Dans cette même rue, un peu plus loin que ce menaçant mur, il a été constaté une remontée d’eau à partir d’une avarie survenue lors de son revêtement en bitume. Des riverains nous apprendront que cette eau provient d’un réseau d’AEP qui aurait subi des dégâts lors de l’aménagement de cette allée, d’où une infiltration, sous les fondations d’un pâté de maisons, qui risque d’aboutir sur un glissement de terrain à long terme. La majorité de ces habitations construites du côté inférieur de la route sur les flancs abrupts de « Tighilt licoul » sont réalisées en surélévation en R+2 en plus de sous-sols de deux niveaux. C’est un autre point noir sur le même ouvrage sur lequel doivent se pencher les services concernés ne serait-ce que pour réparer cette avarie et stopper l’écoulement et les infiltrations sous cet alignement de maisons appartenant à des particuliers. Ces derniers n’ont d’ailleurs pas cessé de tirer la sonnette d’alarme à travers plusieurs requêtes adressées à toutes les autorités et dont des copies des deux dernières correspondances nous ont été remises. L’idéal, selon les citoyens, serait la mise sur pied d’une commission technique qui procéderait à une minutieuse inspection pour repérer toutes ces carences aux fins de dresser un état des lieux pour leur éventuelle prise en charge.
Oulaid Soualah