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Flambée des prix des fruits et légumes

C’est derniers temps, à Larbâa Nath Irathen, le sujet de discussion tourne autour de la flambée des prix des fruits et des légumes. Une situation qui inquiète plus d’un et qui commence sérieusement à peser sur le porte-monnaie des citoyens. En effet, les habitants de la localité en question, affichent leurs inquiétudes face à cette flambée qui s’installe dans la durée. Personne ne peut faire face plus longtemps encore. Les petits salaires ne suffisent pas et sont encore loin de tenir jusqu’à la fin du mois. « Avec ces prix, on ne peut même pas tenir une dizaine de jours. . A ce rythme, personne ne peut suivre, les prix ont doublé voire quadruplé en l’espace de quelques jours : La salade, à 100 Da, la courgette à 170 Da, la carotte à 90 Da, le piment et le poivron 180 da, la pomme de terre à 100 da, comment voulez-vous qu’un simple foctionnaire fasse ses courses ? c’est impossible ! » nous dira une sexagénaire, habitant le chef-lieu. Et d’ajouter : « Même les légumes secs, tels que l’haricot blanc, les lentilles, les pois-chiches et même les pâtes qui étaient le repas des pauvres, ont connu des hausses aussi. Comment faire face à cette situation avec un revenu de 15000 Da. Et comment voulez-vous faire avec un malade à la maison qui suit un régime ? Avec seulement cette petite bourse. C’est impossible ! » soupire-t-elle la gorge serrée et les yeux embués… C’est une situation inquiétante et alarmante. De nombreuses familles sont dans l’incapacité d’y faire face, avec un revenu très faible. Sans parler des frais de loyer, des factures d’électricité d’eau, du gaz et du téléphone. Déjà avant que les prix ne connaissent des hausses, de nombreuses familles ne mangent certainement pas un repas équilibré et que dire maintenant avec ces flambées ?  En effet, Larbâa Nath Irathen est une région qui est renommée pour ses prix exhorbitants, au point que certains la nomment : « La pharmacie ». Il y a toujours 5 à 10 % de plus sur les autres régions. Enfin, les habitants souhaitent voir les prix baisser et que le autorités consernées opèrent un contrôle au niveau de ces prix ou plutôt de cette spéculation qui appauvrit les ménages. 

Youcef Ziad

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