Situé en plein cœur de la nouvelle ville de M’Chedallah, le centre de la formation professionnelle Toudert Daou a enregistré depuis la reprise des cours, une affluence assez remarquable de stagiaires et apprentis. Ces derniers viennent des quatre coins de la daïra, avec une nette supériorité des filles. Le choix de cet établissement s’explique du fait qu’il répond à plusieurs critères. En effet, son emplacement au chef-lieu de daïra le met à la portée des jeunes des six communes que compte cette circonscription, avec, en plus, la proximité des moyens de transport dans toutes les directions et à toutes heures. Une autre proximité et pas des moindres, est bien celle des institutions sécuritaires. Une présence rassurante sur plusieurs volets ; le tout couronné par une offre de services diversifiée et de qualité attractive et enfin la restauration. D’une capacité d’accueil de 200 places pédagogiques, ce CFPA assure des cours dans plusieurs branches et filières, dont la formation en résidentiel est prodiguée dans l’informatique ((INF) un métier d’actualité le métier de service (MES), bâtiment et travaux publics (BTP), électricité et électronique (ELE) et enfin techniques administratives de gestion (TAG)) ; l’ensemble de ces branches bénéficie de cours à plein temps dans le cadre du programme apprentissage. Ce centre élargit ses offres de services à pas moins de 15 branches toutes filières confondues, en collaboration avec les sociétés publiques économiques (SPE) et le secteur privé avec une stratégique du choix de l’offre de services selon les besoins de chaque secteur, notamment dans le bâtiment, l’agriculture et l’artisanat. Bien entendu, comme la majorité des institutions étatiques, ce CFPA se plaint de plusieurs contraintes qui freinent sensiblement sa dynamique, à commencer par l’exiguïté qui réduit le nombre d’ateliers qui stagne, alors que celui des stagiaires augmente d’année en année. Une contrainte qui pourrait être facilement éliminée, sachant que les terrains mitoyens relevant du domaine public peuvent faire l’affaire; par conséquent, l’indispensable extension est possible et dépend d’une décision des autorités d’autant plus qu’un hangar fermé depuis plus de vingt ans, appartenant aux services de l’agriculture, peut être récupéré et aménagé en plusieurs ateliers pour réduire la charge sur ceux existants. La contrainte suivante est celle du manque de logements de fonction, lesquels se réduisent à 02 appartements : celui du directeur et celui de l’intendant. Nous apprenons d’une source proche de cette institution que la décision de la réalisation de deux autres logements a été prise depuis plusieurs années, mais non exécutée à ce jour. Une décision qui semble tomber à l’eau. Sur le plan pratique, l’on se plaint d’un manque d’équipements d’électricité. Notons enfin que sur le volet amélioration, ce CFPA a enregistré un remarquable bond qualificatif sur les volets rendement, discipline et l’hygiène depuis l’affectation d’un nouveau directeur, l’année passée, en la personne de M. Djouahra Boualem. Ce dernier a insufflé une nouvelle dynamique grâce à une restructuration, notamment sur les plans relation et organisation qui ont abouti sur une bonne ambiance de travail, libérant les compétences existantes et permettant à chacun de donner libre cours à ses capacités et donner aussi le meilleur de soi-même pour l’amélioration des offres de services.
Ousalah Oulaid