Dans l’après midi de mercredi dernier, un bloc de pierre s’est détaché d’une falaise où s’effectuent les travaux de terrassement pour créer une déviation aux véhicules venant du CW 128 vers la RN 25 et plus précisément, là où est lancée la réalisation du barrage d’eau d’Assif N’Tleta, et touchera violemment l’arrière d’un véhicule de marque Chevrolet. Heureusement, aucune victime n’a été enregistrée. Voyant ce bloc dégringoler à une vitesse vertigineuse, un autre véhicule percutera celui déjà endommagé et immobilisé sur le coup. Un affolement s’en est suivi. Tous les automobilistes étaient unanimes à dire que les travaux qui s’effectuent à ce niveau représentent des dangers en permanence. «Nous craignons une catastrophe. Si l’eau de la rivière débordait, elle surprendrait des automobilistes de passage», dira un automobiliste accosté sur les lieux de l’accident. Aussi, les usagers de cet axe routier important souhaitent que l’entreprise prenne les dispositions qui s’imposent pour éviter d’autres accidents. Même les habitants des villages de la commune d’Ait Yahia Moussa et ceux du village d’Ihidoussène ont peur d’être bloqués dans leurs villages respectifs car ils voient que les alternatives trouvées pour dévier la circulation du Pont noir ne sont que du provisoire. A ce niveau, les automobilistes de passage remarquent que la signalisation manque beaucoup. «Il faudrait que l’entreprise renforce les panneaux annonçant le chantier et les éboulements qui pourraient en découler», estimera un habitant d’Iâllalen qui signalera que rien n’est encore fait pour dévier la circulation et leur trouver un moyen pour rejoindre Draâ Ben Khedda ou encore Tizi-Ouzou. Il est temps donc de sécuriser au mieux ce chantier avant qu’il n’y ait mort d’homme d’autant plus que l’hiver est à nos portes.
Amar Ouramdane