C’est l’une des structures tant attendue par les jeunes du chef-lieu. Il s’agit de cette structure juvénile, un foyer pour jeunes, inscrite dans le cadre des PCD. « Les travaux sont en cours. Nous espérons que l’entreprise le réalise dans les délais », nous confiera M. Rabah Makhlouf , en sa qualité de maire. Interrogé si de telles structures existent dans les villages, il nous dira que celles-ci ont été réceptionnées dans les villages d’Amouzarou, d’Ivouhathène. « Ces foyers sont gérés par les associations qui les ont sollicités. Ils sont équipés en matériel. L’APC n’a pas l’encadrement spécialisé pour les faire fonctionner », ajoutera notre interlocuteur qui enchaînera : « c’est le problème de toutes les APC, surtout que ces structures n’ont pas de statut clair. Elles ne sont prises en charge ni par la Direction de la jeunesse et des sports ni par celle de la culture ». Au niveau du chef-lieu, cette autre structure viendra à point nommé développer le secteur de la jeunesse et des sports. « Nous avons la bibliothèque communale Farid Ali qui est opérationnelle. Nous sommes là pour aider l’équipe recrutée dans le cadre du pré emploi. C’est une structure qui rend de nombreux services aux jeunes, notamment les lycéens, les collégiens et même les étudiants. Il y a aussi un espace réservé aux élèves du primaire », nous dira un jeune homme employé dans cette bibliothèque. Les jeunes souhaitent aussi que l’aire de jeu soit prise en charge. « Nous n’avons pas de terrain. C’est tout juste une aire de jeux. Pourtant, nous avons une équipe de football, mais elle joue toujours à l’extérieur », estimera de son côté un cadre sportif. Tout comme les municipalités rurales, celle-ci est confrontée au problème du manque d’assiettes foncières. C’est pourquoi il est difficile de lancer des projets au chef-lieu même si ceux-ci lui sont accordés. « On ne peut pas espérer avoir par exemple un grand stade car il n’y a pas de terrains », conclura un autre jeune rencontré devant la mairie.
Amar Ouramdane