Organisée du 17 au 24 novembre par la direction du développement industriel et de la promotion de l’investissement de la wilaya, en collaboration avec l’Université L’ANDI, la direction du tourisme et les dispositifs d’appui (ANSEJ, CNAC, ANGEM), la Semaine mondiale de l’entreprenariat s’est achevée, hier, comme elle avait commencé dans une ambiance studieuse. Plusieurs séminaires et journées d’études l’ont marquée, portant sur la thématique très large liée à l’écosystème entrepreneurial, qu’il s’agissait de définir et d’analyser en vue d’en faciliter la compréhension et souligner les opportunités qu’il offre. Ainsi, le séminaire du 18 novembre a eu lieu à l’Université et a été consacré au développement de l’entreprenariat et son impact économique. Celui du 23 avait pour objet de mettre en évidence les facteurs de développement et la compétitivité des entreprises au niveau local et régional. Cette semaine entrepreneuriale, qui en est à sa 2ème édition à Bouira, a également permis d’ouvrir différents espaces à l’intention des porteurs de projets pour les orienter, les éclairer sur les opportunités offertes et les accompagner, financièrement, dans la réalisation de leurs projets, grâce à des dispositifs mis en place à cet effet : ANDEM, ANSEJ, CNAC. Selon le directeur du développement industriel et de la promotion de l’investissement qui animait avant-hier une mini conférence au niveau d’un de ces espaces, il s’agissait de promouvoir la culture entrepreneuriale qui manque tant aux jeunes, en leur inculquant les notions essentielles de productivité et de compétitivité et en leur permettent ainsi de mieux gérer leur l’entreprise dans un monde fortement dominé par la concurrence. Selon le même responsable, l’événement a attiré chaque jour, entre 150 et 200 visiteurs, ce qui montrait combien l’engouement était fort chez le public composé de chercheurs, d’étudiants, de jeunes issus de la formation professionnels et d’entrepreneurs venant de différents horizons. On pouvait remarquer aussi la présence d’associations féminines et d’élèves appartenant aux trois paliers. L’occasion offerte par cette semaine mondiale a également été saisie pour lancer un concours sur la meilleure idée ou le meilleur projet. Dix candidats sont déjà en lice au niveau local, quatre venant de l’Université et 6 de l’ANSEJ, de l’ANGEM et de la CNAC. D’ores et déjà un appel est lancé par les organisateurs pour une participation plus large à ce concours. Ceux qui seront retenus à l’échelle locale pourront concourir à l’échelle nationale, puis, à l’échelle mondiale.
Aziz Bey
