Les travailleurs des impôts entament trois jours de débrayage

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Les travailleurs des impôts dans la wilaya de Bejaïa, affiliés à la centrale syndicale UGTA, ont entamé hier, une grève de trois jours pour réitérer à la tutelle leur plate forme de revendication socioprofessionnelle et exiger par là même sa prise en charge concrète. Ce recours à la grève a été décidé par la section syndicale de la circonscription des impôts de Bejaïa devant «la sourde oreille des responsables du secteur, qui refusent de répondre aux doléances des travailleurs». «Nous avons déposé notre plate forme de revendications socioprofessionnelles auprès de la tutelle au mois de décembre et juin dernier. Aucune réponse concrète ne nous est parvenue à ce jour, c’est pourquoi nous avons recouru à ce mouvement de protestation», a indiqué C. Djeloul, S/G de ladite section syndicale. Ces travailleurs, ont paralysé les recettes des impôts du chef-lieu, à savoir Aissat Idir, Tala Ouriane et l’Hôtel des Finances. Ces grévistes réclament essentiellement une augmentation salariale, l’octroi de diverses primes et l’amélioration de leur cadre de travail. «Nous demandons une augmentation de salaire à hauteur de 30%, l’octroi de la prime de rendement, les allocations familiales, le renforcement de la sécurité et l’amélioration des conditions d’hygiène aux niveaux des recettes d’impôts», nous a déclaré au téléphone, M. Khebbat, membre de cette section syndicale. Nous apprenons auprès de la même source que cette grève concerne 500 travailleurs, dont plus de la moitié sont syndiqués à l’UGTA. Par ailleurs, ces protestataires exigent le renforcement de leur effectif en procédant au recrutement d’autres ouvriers pour faire face au déficit engendré par les retraités et devant l’affluence nombreuse des citoyens.

Boualem Slimani

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