La tête toujours dans l’eau

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Que peut-on dire au sujet du village Assif Assemadh, relevant de la commune de M’Chedallah, si ce n’est un patelin « pataugeant » dans le sous-développement. Le marasme est là pour vous « accueillir » si un jour vous y faites une virée ! Assif Assemadh ressemble, à s’y méprendre, à un coin perdu, accroché à un hypothétique espoir de le voir changer un jour en mieux. En tout cas, ce village manque presque de tout. «Il est tout juste bon pour les retraités ! », s’exclame un jeune homme de la localité. Les habitants de ce patelin sont vraiment fatigués de se rebiffer et de recourir, à chaque fois, à la fermeture de l’APC et des routes afin d’attirer l’attention sur la dégradation de leur cadre de vie. Les insuffisances en matière d’aménagement urbain, en structures sanitaires et de jeunesse font que le quotidien dans cette localité n’est pas de tout repos. La liste des manques est longue, mais on se contentera de l’essentiel, comme l’état délabré des routes, l’absence du gaz de ville, l’insuffisances du réseau de l’assainissement, la chute de la tension électrique, le non raccordement de plusieurs habitations au réseau d’électricité le manque d’eau potable et son rationnement drastique, l’absence d’une salle de soins,… Des points cruciaux dressés dans un tableau noir par la population de ce village, las des promesses non tenues par les pouvoirs publics. «La vie dans ce village devient de plus en plus insupportable, à cause des insuffisances que nous déplorons dans tous les domaines. Quand il vous manque le minimum élémentaire pour une vie décente, et que vous ne voyez rien venir, que feriez-vous alors? », s’interroge un habitant de ce village.

Y.Samir

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