Le poulet s’envole

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Le pouvoir d’achat des ménages dans la commune de M’Chedallah, pour ne citer que celle-ci, ne cesse de dégringoler au fil des années. La cherté des produits de première nécessité qui ne cesse de prendre une courbe ascendante, n’est pas faite pour arranger les choses aux citoyens, qui doivent serrer, pour la énième fois la ceinture, afin de parvenir, un tant soit peu, à subvenir à leurs besoins les plus élémentaires. Lors de notre virée effectuée, mardi dernier, au marché hebdomadaire de M’Chedallah, nous avons constaté de visu la flambée des prix des fruits et légumes, qu’aucune logique ni encore moins une explication rationnelle ne peut justifier ! Cet état de fait a induit que la plupart des étals de ces produits agricoles sont restés presque pleins, devant des clients perplexes, pour ne pas dire «spectateurs», qui s’enquièrent des prix avant de déguerpir, car ils ne sont pas accessibles pour la majorité d’entre eux. La mercuriale, même si elle a enregistré une baisse relative, demeure toujours chère. Si nous citons «la fameuse» pomme de terre, celle-ci est cédée à partir de 70 DA/kg. L’oignon s’est curieusement renchéri pour atteindre les 70 DA/kg, en «talonnant» de près la carotte cédée à partir de 80 DA/kg ! Par ailleurs, ces derniers jours, ça parle encore du côté des ménages de cette flambée de prix du poulet, lequel a sauté de 280 à 350 DA/kg en l’espace de quelques jours seulement ! En effet, chez les vendeurs de volailles dans la ville de M’Chedallah, le poulet éviscéré et emballé est proposé à 350 DA/kg. Les citoyens n’arrivent toujours pas à s’expliquer cette augmentation soudaine du prix du poulet, si ce n’est la ritournelle spéculation qui en est l’unique cause comme pour toutes les autres denrées alimentaires ! En conséquence au renchérissement de la vie, les ménages se voient contraints de rogner sur leurs dépenses en se permettant «le luxe» d’acheter le strict minimum. «Le pain, le lait et un peu de légumes juste pour tenir bon durant cette période de flambée des prix!», comme nous le dira un père de famille de M’Chedallah.

Y.Samir

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