Les prix des fruits mais surtout des légumes ont légèrement baissé ces derniers jours, comme nous l’avons constaté au marché hebdomadaire d’Amizour, samedi dernier, au grand bonheur des consommateurs qui attendent encore une nette baisse de certains produits de large consommation, telle la pomme de terre.
Cette dernière qui fait la référence par excellence de la mercurielle et un indice juste des prix du marché de légumes est proposée à 60 Da pour le premier choix, alors qu’une semaine avant, elle s’affichait à 80 et 90 Da. Même avec cette nette baisse de ce féculent qualifié de la viande du pauvre, la pomme de terre n’est pas descendue à son prix normal, sinon habituel, qui tourne autour de 30 Da. Même le haricot qui avait atteint une hausse vertigineuse avec une forte demande pour les besoins des fêtes familiales les semaines passées, il est cédé à 90 Da le kilo, alors que le chou fleur se vend à 40 Da après avoir frolé la semaine dernière la barre des 100 Da. Une sensible baisse par contre pour la tomate fraîche ainsi que pour le poivron et le piment au moment où l’oignon et l’ail prennent un sens contraire. Les prix de ces bulbes, et sans surprise, commencent à grimper pour atteindre les 60 Da pour l’oignon et les 300 Da pour l’ail. Pour les fruits, la pomme locale de taille moyenne est cedée à 100 Da alors que le prix de la mandarine varie entre 80 et 120 Da. Il est vrai que les prix ont connu une nette baisse, mais loin d’être à la portée des ménages à faibles revenus, comme l’a avoué un usager de ce marché en expliquant que ces hausses des prix de légumes s’amusent à atteindre des prix très élevés pour qu’en fin une légère se fasse ressentir par le consommateur. Cela dit, on est en droit d’espérer que les instances concernées se penchent sur la stabilité du marché pour que le simple citoyen puisse offrir à sa famille tous ces produits végétaux indispensables à l’équilibre alimentaire à même de garantir une santé optimale.
Nadir Touati