Le SOS d’un père de famille

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La crise du logement est tellement criante dans la localité de Mechtras, au Sud de la wilaya de Tizi Ouzou, que des familles vivent dans des conditions des plus précaires. En effet, un jeune père de famille de 42 ans, M. Taher Yazid, ouvrier journalier de profession, du quartier Tighilt, au chef-lieu de Mechtras, a insisté pour nous faire visiter sa modeste demeure où il habite avec sa femme, sa sœur divorcée et ses 3 petits enfants. Un semblant de chambre de pas plus de 3 m&sup2,; avec un toit en tuile qui menace ruine au moindre caprice de dame nature. Les roseaux et les planches qui soutiennent la toiture sont dégradés par les années et les infiltrations des eaux pluviales. Sur place, les traces des eaux pluviales sont remarquables. Sous des cieux plus cléments, ce genre d’habitation aurait été fermé car il constitue un danger sur la vie des occupants. Le malheureux père déplorera : «J’ai introduis une demande de logement social du fait que je n’ai aucune parcelle de terre à bâtir. En 2008, je n’en ai pas bénéficié. J’ai nourris l’immense espoir d’être parmi les heureux bénéficiaires cette année, hélas, la distribution des 39 logements de jeudi dernier ne m’a pas touché. Comment vivre dans une seule pièce en passoire qui accueille toutes les eaux pluviales et qui peut, à tout moment, tomber sur nos têtes. Je ne demande pas la lune, je veux juste un abri décent pour mettre ma famille en sécurité». L’épouse abonde avec beaucoup de désespoir : «nous sommes pauvres et n’avons personne pour nous venir en aide. Allons-nous continuer à vivre dans ces conditions précaires au risque d’être enterrés vivants ? Ne sommes-nous pas des Algériens et des êtres humains ? Que les responsables viennent voir de visu notre situation et qu’ils nous disent surtout s’ils peuvent vivre dans ces conditions ?». Dans tous les cas de figure, cette malheureuse famille vit dans des conditions inacceptables et encourt un vrai danger qui la guette au quotidien. Les responsables concernés sont appelés à lui trouver une solution, ne serait-ce provisoire, avant que le pire ne se produise.

Hocine. T

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