Site icon La Dépêche de Kabylie

Une route à la limite du praticable

Dans la série des états des routes déplorables dans la commune des Aghribs, il y a certainement de quoi faire plusieurs épisodes. Le chemin reliant Aghribs au village Ibskriene qui passe par Ait Ouchène n’aura pas du mal à y figurer en bonne place bien sûr. En plus de son exiguïté de par sa largeur, il est complètement détérioré depuis des années déjà malgré son flux considérable de véhicules en circulation quotidienne. Il a été refait en 2004 en béton bitumineux depuis Azeffoun jusqu’à Aghribs, c’est justement lors de cette réfection que sa chaussée a subi un rétrécissement. Les automobilistes racontent que selon l’entreprise chargée de son bitumage à l’époque, la cause était le coût du projet, c’est ce qu’avait édicté l’enveloppe consacrée à sa réhabilitation. Quand deux véhicules se croisent, l’un d’eux doit systématiquement se démarquer sur l’accotement pour faciliter leur passage. Pour doubler, il faut toute une gymnastique pour le faire, et ce, pour les plus téméraires des esprits, sinon il faut simplement suivre le véhicule derrière jusqu’à la route nationale.  Les automobilistes ont longtemps espéré tout au moins le sablage de son accotement en vain. Maintenant, il ne s’agit plus de son élargissement, ce n’est plus une priorité puisque la chaussé s’est détériorée. Les eaux pluviales ont créé beaucoup de nids de poules et le passage des conduites de l’AEP et de gaz ont encore abîmé davantage le bitume. D’autre part, beaucoup de ses ouvrages comme les ponts ou les caniveaux ont été supprimés par les citoyens sans que les autorités locales fassent cas de ces actes illicites. Souvent des particuliers squattent les accotements en y laissant des matériaux de construction entravant la bonne circulation de véhicules et même les nouvelles constructions ne respectent guère la distance réglementaire.

T. Yahia

Quitter la version mobile